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Sécurité alimentaire : UN NOUVEL ENJEU, LE DIALOGUE INCLUSIF

Sécurité alimentaire : UN NOUVEL ENJEU, LE DIALOGUE INCLUSIF

 

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L’Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, en collaboration avec le ministère du Développement rural, a organisé, vendredi, un atelier de lancement national sur le thème « dialogue inclusif pays ». La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au Centre international de conférences de Bamako, était présidée par le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage, de  la Pêche et de la Sécurité alimentaire, Nango Dembélé. L’on y notait également la présence de Mamadou Lamine Coulibaly, représentant de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP), du chef de file « économie agricole rurale » de l’USAID (Agence américaine d’aide au développement international), Gary Juste, du commissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le Dr Marc Lapodini Atouga, et d’autres partenaires techniques et financiers.

Le ministre Nango Dembélé a expliqué que cet atelier constituait la première étape de la conduite du « Dialogue inclusif pays ». A l’issue de cette rencontre, le dispositif de conduite du processus dans notre pays sera officiellement mis en place. Il sera composé d’un groupe technique d’experts et d’un comité de dialogue inclusif en vue de la formulation des Priorités résilience pays (PRP) du Mali. Ce thème est un symbole pour notre pays qui vient de traverser la plus grave crise politico-sécuritaire de son histoire. Mais au-delà de la symbolique, a-t-il déploré, certains faits demeurent toujours. Il s’agit des crises alimentaires, nutritionnelles récurrentes et de la malnutrition aiguë sévère.  « Nous avons une obligation devant l’histoire de relever le défi de la faim zéro d’ici à 20 ans », a-t-il insisté.

A ce propos, précise-t-il, le processus de l’Alliance globale pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest,  répond parfaitement au souci d’accompagner et d’accélérer la réalisation de l’agenda régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Le défi étant énorme pour concilier des points de vue, qui dans un passé récent étaient antinomiques, la vision partagée de la notion de résilience permettra alors de fédérer tous les efforts pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés », constate-t-il.

Il faudra trouver l’intelligence nécessaire à la création d’un environnement adapté à nos besoins. Pour se faire il est nécessaire d’assurer l’accompagnement par de bonnes politiques de soutien à la production agricole, forestière, halieutique, d’élevage, de protection sociale et de nutrition, a souligné le ministre Dembélé.

La protection sociale est essentielle pour surmonter l’insécurité alimentaire chronique.  Il s’agira donc, de son point de vue, d’assurer une bonne connexion des producteurs au marché dont la difficulté d’accès et les dysfonctionnements sont au cœur des enjeux alimentaires et nutritionnels.

Le représentant de la Coordination nationale des organisations paysannes a noté qu’en dépit des interventions de l’Etat à travers la mise en œuvre des multitudes de projets/programmes de développement et de subventions, les producteurs sont dans une situation de précarité financière et alimentaire permanente. Pour Mamadou Lamine Coulibaly la résilience doit passer forcement par un développement agricole durable garantissant aux producteurs un revenu agricole stable et une sécurité alimentaire saine et durable.

Le chef de file « économie agricole rurale » de  l’US-AID, Gary Juste, a tenu à saluer le soutien que l’Agence américaine et d’autres partenaires techniques et financiers continueront à apporter au dialogue en cours relatif à la résilience. « Une approche adoptée l’année dernière avec une définition partagée de la résilience, sera le défi que l’AGIR adaptera aux approches communes de notre pays. Il s’agit surtout de travailler ensemble gouvernement, partenaires techniques et financiers, secteur privé et organisation de la société civile. Cela de manière véritablement concertée, afin d’améliorer la capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s’adapter de manière durable », a-t-il préconisé.

Ceci n’est pas un exercice théorique, a averti Gary Juste. En effet, les évaluations récentes de la situation alimentaire et nutritionnelle confirment malheureusement qu’un nombre important de Maliens auront besoin d’assistance alimentaire pendant la période de soudure.

F. NAPHO

 

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