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Sécurisation des maliens et de leurs biens : Et si le général Salif Traoré pouvait avoir le sens de l’anticipation

A vu d’œil, il est rassurant de par ses allures, sa façon de parler, de s’adresser à ses subalternes, mais dans la pratique, il ne représente que l’ombre de lui-même. Cet homme n’est autre que le « général » Salif Traoré, ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Salif Traoré a intérêt à revoir sa copie en ayant le sens de l’anticipation, première qualité d’un bon soldat.

 

 L’histoire est en train de donner raison à ceux-là qui se sont dit que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, s’est trompé de ministre de la Sécurité, quand il a porté son choix sur Salif Traoré alors colonel en le confiant la Sécurité intérieur du Mali. Chargé de veiller à la protection et à la sécurité des Maliens, le général depuis un certain moment ne sais plus quelle direction prendre, quelle stratégie faut-il mener pour sécuriser les maliens et anticiper sur les événements malheureux.

Aujourd’hui, le plus grands défis du pays reste  la sécurisation des personnes et de leurs biens. A ce niveau, le ministre Traoré pêche par son incapacité à relever les missions à lui assignées, à coordonner les actions des forces de la police, de la gendarmerie, de la garde nationale pour mieux sécuriser les Maliens. Que ce soit dans le centre, le sud, ce sont des tueries à répétition qui sont signalées chaque jour que Dieu fait.  Des Maliens sont tués, agressés. Excepté les deux premières années de sa nomination en 2015, où il a obtenu de bons résultats avec la mise à conditionnement des forces, l’ancien gouverneur de Kayes semble être un homme bien fatigué, incapable d’agir à temps.

Apparemment, le général, à l’image du gouvernement, n’accorde pas beaucoup d’importance aux informations mis à sa disposition par différents canaux de renseignements. Si le ministre pouvait écouter un peu, les nombreuses tueries, à travers le pays, allaient être évitées. Le cas du soulèvement à Niono, suivi par l’assassinant du jeune commissaire de police en est la face visible de l’iceberg.

Si le Président a toujours de l’estime pour le général ministre, (c’est pourquoi, il le garde toujours dans le gouvernement), l’entourage du chef de l’Etat et certains responsables militaires commencent à douter des capacités du sortant de l’école militaire française de Saint Cyr, à assurer aux maliens la quiétude tant souhaitée. Pour eux, le ministre de la sécurité n’a rien à envier à un général des sapeurs-pompiers, tant il agit très souvent en aval des événements. Autrement dit, il n’agit jamais au moment où l’on a besoin de lui. Nous lui conseillons de cesser d’être un « ministre sapeur-pompier ».

Mohamed Keita

 Arc en Ciel

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