Depuis quelques temps, les populations de Bamako et environs dorment d’un œil. A l’origine de l’insomnie de ces populations, l’insécurité qui fait chaque jour des victimes. Plus grave, l’homme en charge du département de la sécurité favorise cette situation en jouant au clanisme, au favoritisme, à la négligence.
En effet, il faut le reconnaître, le général Sada n’est pas l’homme qu’il faut à la tête du département de la sécurité. Car, cet homme en plus d’être celui qui n’a laissé aucune trace de concrète partout où il a passé, le général n’est plus écouté au sein des forces de sécurité qui sont nombreux à murmurer que : « Sada n’est pas l’homme de la situation », « Sada est dépassé », « Sada est incompétent »
Aussi, ils sont nombreux, les porteurs d’uniforme à dénoncer le comportement du général qui consiste à placer à la tête des services en charge de la sécurité de la ville de Bamako et environs, des incapables. Conséquence, aucun plan sérieux n’est mis en œuvre pour mettre hors d’état de nuire les bandits. Plus grave encore, chaque fois, il y a de nouvelles instructions qui sont données par ce monsieur. D’où des problèmes pour mettre en œuvre efficacement les plans sécuritaires adoptés.
Au-delà, l’on reproche au général de n’écouter personne en matière de sécurité. Il pense qu’il est général et qu’il sait tout, affirme notre source. A cet effet, le moins que, l’on puisse dire, c’est que, s’il était un véritable connaisseur du domaine, il n’allait pas être colonel pendant 17 ans.
Une autre source déplore, la limitation des moyens surtout en termes de carburants pour mieux organiser les patrouilles nocturnes.
Par ailleurs, il est à signaler que, le ministère de la sécurité intérieure est très lourd. D’où l’inefficacité des forces de sécurité sur le terrain.
A en croire nos sources, le ministre en plus d’être un homme qui joue au favoritisme n’est pas décisif. Ce monsieur serait un homme qui doute trop. Ce qui fait que, même s’il prend une bonne décision, c’est tardivement qu’il le fait. Or les choses n’attendent pas. En d’autres termes il agit toujours « en médecin après la mort »
Selon cet agent de sécurité chevronné, la persistance du doute est synonyme d’incompétence, en matière de sécurité, car qui connaît est sûr de lui-même et laisse peu de place au doute.
En réalité, le patron de ce département doit rendre le tablier, car son incompétence empêche les citoyens de Bamako et environs de vaguer librement à leurs préoccupations.
Youssouf Traoré
Source: La Boussole