La Section Syndicale de la Protection Civile du Mali a fait un point de presse ce mercredi 4 septembre 2019 à la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) pour dénoncer les mutations arbitraires faites par le Directeur Général de la protection civile aux agents de la nouvelle section syndicale.
《Dans le souci d’améliorer les conditions de vie et travail des fonctionnaires de la Protection Civile en particulier les Sous-officiers et sapeurs de rang, nous avons créé un troisième syndicat au sein de la protection civile affilié à la CDTM》a dit Karim Guilavogui, le Secrétaire Général de la Section Syndicale de la Protection Civile.
Karim Guilavogui déplore qu’ils se sont sentis trahis d’où l’intérêt d’avoir leur propre canal de communication à travers ce troisième syndicat.
Il déclare aussi que la protection civile a une belle façade mais l’intérieur est pourri à cause des problèmes qui existent depuis longtemps auxquelles à savoir l’ingérence de la direction dans la gestion des syndicats, l’abus d’autorité et de pouvoir. Selon monsieur Guilavogui, le Directeur Général a donné l’ordre de détruire ce syndicat naissant car il ne veut pas d’un troisième syndicat au sein de la protection civile. Pour réussir son coup, il a fait peur aux fonctionnaires à travers des mutations arbitraires, mutations pour disperser les agents de la nouvelle Section syndicale, demander aux éléments de son clan d’appeler leurs proches de ne pas être dans ce mouvement. Raison pour laquelle dans chaque recrutement le DG de la protection civile et son clan insèrent le maximum pour avoir la mainmise sur ce service, a dit Guilavogui.
Pour le Segal de la SSPCM, toute personne qui n’adhère pas à la cause du Directeur, c’est-à-dire à son clan à la DGPC est à abattre. Encourager le vol et la gabegie dans le service, telles sont les pratiques du Directeur et son entourage qui sont à la manette à la Direction Générale. Un Directeur Général qui nourrit le caractère d’intimité au sein de son staff, alors la SSPCM pense que c’est plutôt une gestion familiale que professionnelle.
Pour confirmer ses dires, monsieur Guilavogui a donné un cas d’exemple qui s’est passé même au sein de la protection civile, qu’un officier de la protection civile a été noté passable par sa hiérarchie car il avait refusé de s’associer à une malversation financière.
Aminata SANOU
Stagiaire