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Scrutin référendaire: les militaires ont voté hier

Le vote des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des services paramilitaires (Douane, Protection civile, Eaux et forêts) à l’occasion du référendum constitutionnel, a lieu ce dimanche 11 juin à Bamako et à l’intérieur du pays. Aucun incident majeur n’a été constaté pendant cette journée, à Bamako et à l’intérieur du pays, selon des autorités. Les bureaux de vote étaient principalement dans les camps militaires, précisent-elles.

À Bamako, c’est au centre de vote de l’État-major de la garde nationale que le ministre de la Défense et des anciens combattants a accompli son devoir de citoyen. Selon le Colonel Sadio CAMARA le vote s’est bien déroulé dans ce centre de 7 bureaux de vote.
Au Groupement mobile de sécurité (GMS), à NTomikorobougou, le vote se passait bien.
Les opérations ont commencé à 8 heures. Les policiers ont effectué massivement le déplacement pour l’accomplissement de leur acte civique.
Ce centre qui est composé de huit bureaux de vote compte 965 électeurs, selon ses responsables.
Après le GMS, nous nous sommes rendus au camp Soundjata Kéita de Kati où l’opération se déroulait au Groupe scolaire Amadou Aya Sanogo. Ici, l’ambiance était également au rendez-vous.
Les éléments des FDS se sont mobilisés autour du vote comme pour répondre à l’appel du devoir. Composé de neuf bureaux de vote, ce centre compte 4.030 votants.
Dans la ville de Koulikoro, les militaires ont voté dans 6 bureaux de vote. Il faut noter qu’aucun incident n’a été signalé dans cette région. De même à Sikasso, les autorités militaires assurent que ce vote référendaire s’est bien passé. Dans cette ville, il y avait 11 bureaux de vote pour tous les corps habillés. Le nombre d’inscrits n’a pas été communiqué à la presse.
Ce vote anticipé des militaires a pu se tenir dans la ville de Ségou, mais aussi dans les localités de Markala et Bapho.
Selon le responsable du bureau N°1 de l’école Thierno Hady Kontao, tout s’est passé normalement. Il faut noter que 16 bureaux de vote dont 10 à Ségou sont répartis entre les 3 centres.
Toujours au centre du pays, le scrutin a eu lieu sans difficulté à Youwarou dans la région de Mopti dans un seul bureau de vote dans le camp militaire de la localité. À Koro, le vote s’est déroulé sans incident au camp de gardes avec deux bureaux de vote dans la ville et un à Dinangourou. C’est le même constat à Ansongo. Selon le président de l’AIGE d’Ansongo, il y a eu quatre bureaux de vote dans le cercle, dont 2 au Camp militaire, à Tessit et 1 à Labbezanga.
Selon un arrêté du gouverneur du district, le vote des militaires s’est déroulé dans 70 bureaux de vote à Bamako et environ.
Le collège électoral est convoqué le dimanche 18 juin, 2023 sur toute l’étendue du territoire national et dans les missions diplomatiques et consulaires de la République du Mali pour se prononcer sur le projet de Constitution. Et, ce sont les membres des forces de sécurité qui ont ouvert hier dimanche le bal.
À en croire une source du département de l’Administration, cette anticipation s’explique par le fait que les « porteurs d’uniformes auront un rôle important à jouer en amont, pendant et en aval du processus électoral ». Autrement dit, l’intervention des forces de sécurité, dit-il, est nécessaire à toutes les phases du processus électoral.
« Pour garantir l’intégrité du processus électoral, les Forces de sécurité ont en charge, tout le long dudit processus, la protection des personnes et des biens, du matériel électoral, des officiels et des institutions engagées dans le processus », précise-t-elle.
De son propos, il ressort que depuis quelques jours, les militaires s’activent pour le transport des matériels électoraux.
Après les militaires, ce sera le tour aux civils de passer aux urnes le 18 juin 2023.
Avec cette élection, le Mali entame donc sa série d’élections pour déboucher sur un retour à l’ordre constitutionnel en mars 2024.
Il faut rappeler que les militaires au pouvoir ont pris l’engagement devant les Maliens et la communauté internationale de respecter ce second délai pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info Matin

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