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Scrutin présidentiel du 29 juillet au Mali : Les 13 candidats recalés !

Ils étaient au total 30 prétendants au fauteuil présidentiel pour le compte de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 à soumettre leur candidature à l’examen des 9 juges  de la Cour constitutionnelle. Après analyse des dossiers, 13 candidatures sont rejetées. Si les réclamations dans les 24 heures qui suivent la proclamation de la liste provisoire ne leur sont pas favorables, les prétendants sont disqualifiés. 

Le samedi 30 juin 2018, la Cour constitutionnelle a procédé  à la proclamation de la liste provisoire des candidats à l’élection du président de la République pour le compte du scrutin du 29 juillet 2018. Sur les 30 déclarations de candidature reçues dans le délai légal, 13 ont été invalidées par les juges constitutionnels. Il s’agit de celles de : Choguel Kokalla  Maïga, Harouna Sankaré, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Niankoro Yeah Samaké, Ainéa Ibrahim Camara, Boubacar N’tio Traoré, Mamadou Traoré, Hamadoun Touré, Aboubacar Abdou Touré, Marcelin Guenguere, Missa Koné, Mountaga Tall et Madame Rakia Alphadi épouse Ganfoud.

Comme prescrits par la loi électorale et le décret portant convocation du collège électoral, l’article 149 nouveau de la même loi, les déclarations de candidature devaient mentionner les nom, prénoms, profession, domicile, date et lieu de naissance du candidat.

En outre le candidat devait indiquer la couleur pour l’impression de son bulletin de vote. Chaque déclaration devait aussi recueillir la signature légalisée d’au moins dix (10) députés ou cinq (5) élus communaux dans chacune des régions et du District de Bamako sans qu’un élu ne puisse soutenir plus d’un candidat.

Ainsi, dans le dépouillement, les 9 sages de la Cour constitutionnelle ont constaté l’incapacité de certains prétendants au fauteuil à remplir les conditions. Dans le lot des candidatures rejetées, ce sont celles des nommés Missa Koné et Boubacar N’tio Traoré qui ont battu le record de sabotage. En effet, ces deux prétendants au fauteuil ont brillé par leur manque de sérieux en présentant un dossier ne contenant ni le reçu de versement du cautionnement de 25 millions de FCFA exigé par la loi, ni la liste des soutiens de députés ou d’élus communaux à leurs candidatures.

Presque dans la situation, selon les juges de la cour constitutionnelle, Aboubacar Abdou Touré et Marcelin Guenguere n’ont pas, eux aussi, justifié le paiement de leurs cautions. Mais, à la différence de Missa Koné et Boubacar N’tio Traoré, ils ont produit des listes des soutiens incomplètes. Aboubacar Abdou Touré n’a produit aucune liste de soutiens pour le District de Bamako et la région de Mopti. Sa liste des soutiens au titre de la région de Gao est incomplète en ce que Bouchira Maïga ne figure pas sur la liste des conseillers communaux de Téméra dans le cercle de Bourem.

Le second, Marcelin Guenguere, n’a produit aucune liste de soutiens à sa candidature dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao.

Parmi les candidatures rejetées, celle de Niankoro Yeah Samaké est la plus banale et la plus vexante. En effet, la cour reproche au candidat de produire « dans son dossier un casier judiciaire irrégulier en ce sens qu’il n’est pas signé du greffier en chef ». Mais, ce n’est pas tout, les juges constitutionnels regrette de constater sur la liste de ses soutiens en commune V du District de Bamako, Moussa TOGOLA né vers 1963 à Niamala cercle de Bougouni qui ne figure pas sur la liste officielle des conseillers communaux fournie par le ministère de l’Administration territoriale.

S’agissant des autres prétendants dont les candidatures ont été rejetées, ils sont tous dans la même situation pour avoir produit des listes des soutiens comportant des noms des conseillers introuvables sur la liste officielle des conseillers communaux mise à la disposition de la Cour par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il s’agit de : Mamadou Traoré, Harouna Sankaré, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Mountaga Tall, Hamadoun Touré, Choguel Kokalla Maïga. « Considérant que sur toutes les listes ainsi mises en cause, les candidats précités ne présentent plus que quatre (4) soutiens valables d’élus communaux ou davantage moins, quand, légalement, ils étaient tenus d’en produire un minimum de cinq (5) ; qu’il s’ensuit que les candidatures par eux soumises à la Cour ne peuvent prospérer, en l’état, conformément aux dispositions de l’article 149 de la loi électorale », déclare la cour.

Considérant que le dossier produit par Ainé a Ibrahim Camara contient des listes de soutiens notamment au titre des régions de Sikasso et de Ségou dont aucune des personnes ne figure sur la liste officielle des conseillers communaux produite par le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la cour a déclaré sa candidature non conforme.

Les candidats concernés par les rejets avaient jusqu’au dimanche 1er juillet à 15h pour faire des réclamations que les 9 sages de la Cour constitutionnelle vont examiner avant de publier la liste définitive.

Au regard des motifs, tout porte à croire que beaucoup de ces candidats recalés seront repris.

Youssouf Z KEITA

Source: Info-Soir

 

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