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Scrutin des législatives du 24 novembre : Sanogo, le grand absent de la partie !

Le Général putschiste a-t-il vraiment voté ? Voilà la question des maliens qui suivent de près les différents faits qui marquent l’histoire du Mali. La réponse est négative, car de sources proches de son bureau de vote nous révèlent qu’il n’y s’est pas présenté contrairement aux deux tours de l’élection présidentielle.

general amadou haya sanogo kati

A l’élection  présidentielle, le Général Sanogo était fier d’aller élire son futur  président  de la république. Majestueusement  drapé  dans un boubou bleu ciel communément  appelé « Baka », flanqué de sa bergère et copieusement gardé par les bidasses armés jusqu’aux rangers, le passage de la voix de Sonogo dans l’urne n’est pas passé inaperçu. Car les deux chaines de télévisions de notre pays suivaient ses faits et gestes.  Après le vote, le Général a même eu droit à un discours bref certes, mais important pour son image. Mais le Dimanche passé, les téléspectateurs ont été surpris de voir  les responsables voter sur leur petit écran sauf le Général putschiste.  « La mère de la mariée à d’autres choses que de plumer les poulets des convives », cet adage illustre parfaitement  le Général putschiste qui cherche sa tête  maintenant que d’aller élire un député. Cette fois ci, l’histoire est en
train de prendre une autre tournure contre le jeune Général. Persécuté par ses victimes, Sanogo ne fait plus d’« Atalakou » (ses propres éloges).

 

Contrairement à un certain temps où tous ses déplacements et actions animaient les éditions d’infos des télés et radios, Sanogo est désormais une persona non grata. Il ne prend plus soin de répondre aux critiques qu’on lui faisait  via des radios de la place qui étaient à sa solde.  Contrairement  au lendemain du coup d’Etat, Sanogo apparaissait à chaque fois qu’il entendait des échos qui portaient atteinte à sa réputation où à sa notoriété. Il  sortait et prenait garde à tous ses ennemis de « Tolérance Zéro ». Lâché par les siens, le Général putschiste est seul dans coin comme un loin mis hors tout étant de nuire dans une cage. Pour adoucir  la colère de ses bourreaux qui sont les représentants des organisations internationales de droit de l’homme et les  parents des victimes des soldats tués et disparus lors des évènements du 30 avril 2012 et 30 septembre 2013, Sanogo a compris qu’il faut faire profil bas en cette période de tension qui fait brûler le torchon entre eux.
S’il avait compris depuis le début des événements qu’on n’est jamais grand que lorsqu’on se fait très petit. De nos jours, ce sont les circonstances de la vie  qui ont réduit ce grand Monsieur en un rien.  Avec  la grogne des femmes des bérets rouges  qui menacent de marcher nues comme des vers chez lui, l’histoire peut se retourner contre lui. D’ailleurs, les printemps du régime a commencé par la grogne des femmes des militaires tués au Nord du Mali.  Donc cette marche dénudée des femmes de  bérets rouges disparus est un mauvais présage pour le Général et ses protecteurs !  A bon entendeur…
Christelle

Source: L’Annonceur

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