D’une durée de cinq ans (janvier 2021 au décembre 2025), ce projet est financé par le Royaume des Pays Bas à plus de 955 millions de Fcfa. La cérémonie de lancement était présidée par le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sayon Doumbia, en présence du directeurde Plan-Mali, Constant Tchona et de la présidente de Fawe-Mali, Fatoumata Camara Diallo.
Tout en soulignant l’importance de ce projet, Constant Tchona a rappelé que Plan International travaille dans notre pays depuis 1976. «Nous sommes une organisation indépendante de développement et d’action humanitaire, nous travaillons aux côtés des enfants, des jeunes, surtout les filles et les jeunes femmes, de nos défenseurs et de nos partenaires, pour adresser les causes fondamentales des défis auxquels font face ces couches.
Nous sommes engagés dans la recherche de solutions basées sur les évidences afin de sauver des vies et maintenir la dignité humaine dans les situations d’urgence. Nous poussons au changement dans les croyances et normes sociales, dans notre stratégie d’influence, notre expérience et notre connaissance », a-t-il déclaré.
Actif dans 75 pays, Plan International a pour ambition pour la période 2019-2023 d’agir pour que 100 millions de filles puissent apprendre, diriger, décider et s’épanouir. «Nous envisageons d’atteindre au Mali 3 millions de filles à travers nos programmes d’ici 2023 d’où la raison d’être de ce projet Break Free», a annoncé Constant Tchona. Avant de souligner que le programme Break Free permettra aux adolescents et aux jeunes de faire leurs propres choix, librement et en connaissance de cause, de s’exprimer et d’avoir le contrôle de leur santé sexuelle et reproductive et de leur vie. Le projet sera réalisé dans neuf pays : Éthiopie, Kenya, Soudan, Zambie, Malawi, Mozambique, Mali, Burkina Faso et Niger.
La présidente de Fawe-Mali a indiqué que l’antenne du Mali dénommée «Association malienne pour l’appui à la scolarisation et l’éducation des filles (AMASEF)» a été créée en 1996 et reconnue comme ONG en 2000. C’est à partir de 2002 qu’elle a pris l’appellation de Fawe-Mali. Elle a pour mission de promouvoir l’éducation de la petite et de la jeune fille en vue d’améliorer les conditions de vie de la femme. «Le défi de l’éducation des filles et des femmes reste entier», a évoqué Fatoumata Camara Diallo. Fawe-Mali s’engage à continuer à initier des actions et à participer à toutes celles tendant à relever le défi de la scolarisation universelle des enfants dans notre pays, a-t-elle assuré.
Pour sa part, le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille dira que son départementne menagera aucun effort pour la réalisation du projet. Sayon Doumbia a remercié le Royaume des Pays-Bas pour les efforts qu’il est en train de déployer pour la cause des enfants en général et des filles en particulier.