Une femme après avoir  constaté que  son mari a couché la nuit avec  une serveuse de bar dans la même cour qu’elle, a piqué une crise d’hystérie. Dans sa nervosité, elle a incendié la maison. L’incident s’est produit à Koulikoro il y a de cela une semaine.

La scène de ménage se passe à la cité du gouvernorat de Koulikoro où  D. Diarra,  le mari de la femme est  gardien. La bonne dame vivait  tranquillement  avec son mari gardien jusqu’à ce que ce dernier adopte  un comportement jugé inadmissible par son épouse.  Il devient de plus en plus rare et ses investissements en famille sont devenus rares. Comme si ça ne suffisait pas, le Diarrakè comme on l’appelle va épouser une enseignante travaillant dans la  banlieue   de Koulikoro.

Diarrakè  découche et toutes les femmes deviennent sa proie.  »Il suffit d’enfiler un pagne   pour que le Don juan vous saute dessus’. Même les femmes les plus marginales ne sont pas épargnées par cet obsédé sexuel.

Ce soir là, le gardien entraîna   dans la maison c’est-à-dire le service  où il vit avec sa première femme, une fille travaillant comme serveuse dans un bar réputé connu de tout le monde à Koulikoro. Selon les informations qui nous sont parvenues, la femme ayant découvert la supercherie de son époux décida de se faire respecter.  Elle entre dans tous ses états et menace de corriger la fille de joie. Tout le voisinage fut alerté par les cris de la femme. Mais personne n’a porté secours et la fille passera la nuit dans une pièce du service, mais pas avec le mari selon nos informations.

Le  lendemain, matin très tôt  elle récidive avec sa crise d’hystérie. Elle   tenta maintes fois de faire sortir la fille de la pièce de force. Lorsque  la fille du bar se décida à rentrer  en ville, la Dame  tenta à nouveau de bondir sur  elle mais elle fut  retenue par son mari permettant ainsi à l’autre de s’échapper. Celle ci accéléra le pas pour atteindre la rue. Mais elle fut rattrapée la femme qui la roua de coups. La fille du bar n’a eu son salut qu’avec l’intervention d’un groupe d’élèves qui l’ont arraché des griffes de la bonne dame. Mais celle-ci toujours furieuse lança à sa poursuite. Elle fut dissuadée par une vieille dame.

Rentrée chez elle, la dame  rassembla tous les habits de son mari et mit  le feu. Le mari désabusé était obligé  d’emprunter un pantalon avec un ami pour se couvrir.

Zoumana NAYTE, Correspondant Koulikoro

SOURCE: L’Indépendant