Le nouvel ordre environnemental imposé par les changements climatiques interpelle plus que jamais les décideurs à explorer des pistes nouvelles pour assurer la survie de leurs populations face à cet enjeu planétaire. Pour ce qui concerne le Sahel, dont fait partie notre pays, le Mali, le reboisement demeure une alternative.
Au demeurant, il s’avère nécessaire non seulement de renforcer les forêts existences, mais aussi et surtout de valoriser la culture de l’espace verte. Ainsi, la saisie des pluies constitue des moments opportuns et propices pour planter les arbres. Le reboisement apparait comme l’acte de repeupler un territoire avec des arbres. D’une manière générale, ledit territoire était dans son passé récent peuplé d’arbres. Mais pour différentes raisons telles que la construction d’infrastructures ou l’utilisation du bois à des fins industrielles, la zone est devenue « déserte ». L’idéal dans le reboisement est que les espèces soient indigènes, bien qu’elles puissent également être importées d’autres endroits. Mais la meilleure solution est de planter les arbres à croissance rapide. En général, le reboisement a de nombreux effets positifs. A ce titre, il est une action essentielle pour la survie de l’Homme et des autres êtres vivants sur cette planète. Il a pour but d’améliorer les conditions environnementales. En effet, les forêts produisent l’essentiel de l’oxygène que nous respirons. De plus, elles régulent le climat et font partie de l’habitat naturel de nombreuses espèces végétales et animales.
L’importance du reboisement
En effet, les forêts remplissent des fonctions importantes dans les écosystèmes. Elles servent d’habitat à diverses espèces. Elles atténuent également les effets du réchauffement climatique. Dans ce contexte, le besoin important en reboisement se fait sentir pour stopper la perte d’écosystèmes et la grande détérioration que connaît la planète. Les arbres (et les plantes) réalisent la photosynthèse. Dans ce processus, ils utilisent une partie du dioxyde de carbone que nous émettons et le transformons en oxygène. Par conséquent, le reboisement est important pour la production d’oxygène sur notre planète et ainsi alimenter les êtres vivants qui l’habitent. Les arbres de grandes zones boisées ont la capacité de piéger et d’éliminer les particules polluantes (la poussière, le pollen, la fumée, les cendres…). Ces éléments sont nocifs pour notre santé. Les arbres, avec leur effet d’utilisation et de conversion du dioxyde de carbone en oxygène, contribuent à réduire l’effet de serre sur notre planète. Cet effet est créé parce que des gaz tels que le CO2 et d’autres font que la chaleur de la terre est retenue dans l’atmosphère et non libérée, contribuant à l’augmentation du réchauffement climatique. Les arbres sont des agents importants pour assurer la conservation de l’eau et réduire l’érosion des sols. Grâce au reboisement, nous sommes en mesure d’arrêter les courants d’eau torrentielle dans le sol, réduisant ainsi l’érosion et la sédimentation des rivières. Il est important de planter, puisque les arbres et les forêts servent d’habitats à une grande diversité d’espèces sur terre, y compris des organismes en décomposition, des oiseaux ou différentes espèces mycologiques. Avec le reboisement, nous récupérerions cette biodiversité perdue dans cette zone. Aussi, ils réduisent l’effet dit d’îlot thermique ou îlot de chaleur. Ce phénomène se produit dans les villes en raison de la rétention de chaleur par des matériaux tels que le béton et autres. De cette manière, les reboisements peuvent améliorer le climat local et abaisser un peu les températures. En outre, les objectifs du reboisement vise : « Développement de pépinières et production végétale ; la réforme et ornement des espaces verts ; la détection de la progression des dunes de sable ; l’obtention de bois, de pâte de cellulose, de poteaux, de fruits, de fibres et de combustibles ; la préservation du sol contre l’érosion et amélioration du bassin hydrographique ; la mise en place de zones de protection pour le bétail, en techniques de production extensives ; la formation de défenses contre le vent pour protéger les cultures ».
Présentée par Jean Goïta
Source: La Lettre du Peuple