Selon Dr Dembélé, la maladie n’est pas très connue au Mali. Sur 100 patients, vous ne trouverez que 10 cas. Souligne-t-il. Concernant sa fréquence, elle s’aggrave au fur et mesure l’’âge avance. 60 % des cas surviennent après l’âge de 45 ans. Souvent aiguë et sans séquelles, le zona peut néanmoins avoir des conséquences lourdes, notamment à cause des douleurs neuropathiques post-zostériennes persistantes qui touchent 20 % des adultes.
Très souvent, après un zona, certaines personnes souffrent de douleurs neuropathiques. Ajoute Dr Dembélé. Aussi, il provoque des démangeaisons, se dessèchent entre 7 et 10 jours et disparaissent au bout de 2 à 3 semaines, parfois un peu plus. 60 % ou 90 % des personnes atteintes de zona ressentent une douleur locale aiguë, de durée et d’intensité variables.
Dans certains cas, dira Dr Dembélé, il faudra prescrire des médicaments antiviraux comme : acyclovir, famciclovir, valaciclovir. Et les agents antiviraux sont habituellement réservés aux formes de zona les plus graves, par exemple le zona ophtalmique ou le zona chez les personnes immunodéprimées. Cependant, notre spécialiste rappelle que le virus de l’infection est contagieux.
Les personnes en contact avec les croûtes des plaques éruptives ont courent le risque d’être infectées par le virus. Il est possible, souligne Dr Dembélé, de contracter un zona plusieurs fois. Il s’agit, en effet, du virus de la varicelle qui reste toute la vie dans le corps une fois qu’on le contracte. Car, ce virus peut se réactiver suite à une baisse d’immunité.
Fatoumata Koita
Source: Bamakonews