Journaliste pour les droits humains (JDH) en partenariat avec la COSC-PF a organisé, en fin décembre, une table ronde à la maison du partenariat de Bamako pour le lancement du projet « promotion de l’accès aux droits sexuels et reproductif au Mali (SDSR) ».
Étaient présents à cette cérémonie le directeur de l’office National de la santé de la reproduction, une représentante de la WILDAF, le coordinateur du projet, Journaliste pour les droits humains (JDH) dont le siège est basé au Canada et le président de la coalition des organisations de la société civile pour la planification familiale (COSC-PF).Selon les coordinateurs du projet, les objectifs de ce nouveau projet sont entre autres : améliorer l’information pour l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductif, renforcer les capacités des médias et des OSC pour accroitre l’engagement public en faveur de la SDSR.
Son but est de coordonner les efforts des acteurs de promotion des droits humains afin d’accroitre l’engament des décideurs publics avec les medias et les OSC sur les questions de Droits sexuels et reproductifs au Mali.
A l’entame de ces propos, le coordinateur de JDH Moro Issiaka Diallo a Salué l’engagement affirmé de tous les participants en faveur du projet promotion de l’accès à la santé et au droit sexuels reproductif au Mali. Un projet financé par le gouvernement du Canada à travers les fonds pour l’innovation et la transformation (FIT)
Pour M. Moro Issiaka Diallo, coordinateur de JDH « l’attente de ce nouveau projet dépend d’une forte implication de toutes les parties prenantes du projet et d’un dialogue permanent et un engagement constant ».
Le coordinateur de JDH assure, pour sa part, que leur soutien reste à la portée de ce projet pour arriver vers un meilleur résultat. Le directeur de l’office National de la santé et de la reproduction explique qu’au Mali le taux de prévalence contraceptif est très bas soit 16,4%. « Nous avons un taux de mortalité maternelle très élevée, chaque jour nous perdons 15 femmes qui viennent accoucher au Mali », révèle le directeur d’ONSR.
Pour lui, ce projet même, s’il n’existait pas, il fallait le créer. « Nous remercions infiniment les partenaires financiers de ce projet qui ont accepté de financer ce programme à travers FIT. Nous souhaitons qu’après évaluation, ce projet prenne la forme d’un projet quinquennal pour que tous les journalistes où qu’ils sont puissent faire passer le même message du droit à la santé de la reproduction et la santé sexuelle pour réduire drastiquement la mortalité maternelle ».
Pour le président de la coalition des organisations de la société civile pour la planification familiale (COSC-PF). L’implication des journalistes dans la promotion du droit de la santé sexuelle et reproductif est une initiative salutaire. Pour lui la santé sexuelle et reproductif n’est pas une affaire des seules professionnelles de la santé elle relève du domaine de la santé publique.
« La société civile par ma voix réaffirme son adhésion au projet, et son engagement à ne ménager aucun effort pour jouer sa participation et pour œuvrer à l’attente des résultat attendu », a conclu le président du COSC-PF.
Tioumbè Adeline Tolofoudié