Un incendie dévastateur s’est déclaré ce dimanche 2 janvier 2022, au parlement sud-africain. Par ailleurs, aucune victime n’a été signalée dans cet incendie qui est désormais maitrisé, ont annoncé les pompiers. Un homme de 49 ans, suspecté d’en être à l’origine, a été arrêté. Il comparaîtra devant la justice aujourd’hui, mardi 4 janvier 2022.
L’ancien bâtiment abritant l’Assemblée Nationale sud-africaine a été incendié dimanche. Au cours de cet incendie, aucune victime n’a été signalée, mais les dégâts sont considérables. Par ailleurs, les pompiers sud-africains ont annoncé hier, lundi, que le l’incendie a été maitrisé. Cependant, malgré la forte mobilisation des pompiers, le bâtiment a été totalement détruit, a-t-on appris des sources concordantes.
Dans un rapport de nos confrères de « LeMonde Afrique », il est repéré qu’aucune victime n’est à déplorer, mais, selon nos confrères, les quelque 4 000 œuvres d’art et du patrimoine, certaines remontant au XVIIe siècle, abritées par le Parlement sont menacées. « Parmi elles, la tapisserie Keiskamma, du nom d’une rivière du sud-est du pays. Longue de 120 mètres, la précieuse pièce retrace l’histoire de l’Afrique du Sud des premiers peuples autochtones, les San, aux élections démocratiques de 1994. Selon le maire du Cap, Geordin Hill-Lewis, la bibliothèque qui recèle une collection unique de livres n’a en revanche pas été touchée », rapportent-ils.
Par ailleurs, l’origine de l’incendie n’est pas connue à ce stade. Mais un homme de 49 ans a été arrêté, a confirmé la police. « Un homme a été arrêté à l’intérieur du Parlement, il est toujours interrogé dans le cadre d’une enquête criminelle. Il comparaîtra devant la justice mardi », a indiqué le porte-parole des Hawks, l’unité d’élite de la police, Thandi Mbambo. Il a été inculpé pour « vol avec effraction, incendie criminel et il sera poursuivi pour avoir menacé une propriété de l’État », poursuit-il.
Un bâtiment historique
Ce bâtiment qui a été construit vers les années 1880, abritait auparavant les parlementaires sud-africains. Par ailleurs, c’est au Parlement que le dernier président sud-africain blanc, mort en novembre, Frederik Willem De Klerk, a annoncé en février 1990 la fin du régime raciste d’apartheid.
En outre, la ville n’est pas à son premier incendie. Elle a déjà été victime d’un important incendie en avril. « Un feu sur la montagne de la Table surplombant la cité côtière s’était propagé et avait détruit des trésors de la bibliothèque de la prestigieuse Cape Town University en contrebas. Le Cap est le siège du Parlement composé de l’Assemblée nationale et d’une Chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria », rapporte Le Monde Afrique.
Notons que le Cap est depuis 1910 le siège du Parlement composé de l’Assemblée nationale et d’une chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria.
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS