Depuis déjà quelques semaines, le comité syndical du CHU du Point G et le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sont à couteaux tirés. La pompe de discorde n’est autre que l’appel à candidature aux postes de DG des Hôpitaux de Bamako, lancé par la ministre de la Santé. Ces appels à candidature violent, selon les syndicalistes de l’hôpital du Point G, le principe de “l’équité et de la justice”.
Face à ce qu’ils considèrent une injustice pure et dure, les responsables du comité syndical du Point G. ont écrit au ministre de la Santé et de l’Hygiène publique pour lui demander de revoir l’appel à candidature au poste de DG. En vain. C’est pourquoi, ils décident d’aller en grève les 16 et 17 mars prochains. Une grève qui sera suivie d’une grève illimitée si la ministre continue de faire la sourde oreille.
Selon les travailleurs, les appels à candidature lancés par la ministre excluent les directeurs généraux en poste. Cette mesure, du moins cette restriction, disent-ils, viole le principe de l’équité de l’administration. Aussi, ils estiment que le processus est loin d’être transparent. Pour les travailleurs, rien ne pourra empêcher cette grève, sauf la suspension par le département de tutelle, de l’appel à candidature au poste de DG de l’Hôpital du Point G. ou encore l’acceptation de la candidature du directeur en poste.
Notons que les syndicalistes plaident pour la cause de l’actuel directeur du CHU du Point G. en poste il y a seulement une année. Celui-ci, disent-ils, est en train de trouver des solutions aux vrais problèmes de l’hôpital qui sont, entre autres, la rupture des réactifs, l’irrégularité des salaires des contractuels, problème de maintenance des équipements sanitaires.
Depuis lundi, des négociations sont en cours au département de la santé pour trouver un terrain d’entente.
Rappelons que les hôpitaux de Bamako ont été secoués, ces dernières années, par de nombreuses grèves de travailleurs insatiables et au péril des patients.
M’Pè Berthé
Source: Delta News