Paul Henri Sandaogo Damiba devient officiellement le président de transition au Burkina Faso après sa prise de pouvoir par la force le 24 janvier 2022. Ceci jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Cette décision est motivée selon le Conseil constitutionnel par « la vacance de la présidence du Faso » après la démission le 24 janvier du Président Roch Marc Christian Kaboré qui avait perdu le soutien de l’armée nationale.
Le 9 février 2022, le Conseil constitutionnel a indiqué que « M. Paul-Henri Sandaogo Damiba, lieutenant-colonel des forces armées nationales, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), est le président du Faso » depuis le 24 janvier. Paul-Henri Sandaogo Damiba « prêtera serment devant le Conseil constitutionnel » à une date non encore connue.
Damiba comme Goïta ?
Il faut noter que les regards de nombreux Africains sont tournés vers le pays de Thomas Sankara, en attente de la réaction de son nouvel homme fort contre le vent de recolonisation qui souffle sur le Sahel. Les Africains espèrent bien que le Virus Goïta venu du Mali ait touché son voisin pour des positions qui combleront les attentes des Burkinabè. (Lire cet article sur la géostratégie d’ASSIMI GOÏTA du Mali contre France et CEDEAO).
Depuis quelques semaines, plusieurs voix s’élèvent au Burkina Faso demander le départ des forces étrangères sur leur sol et une vraie lutte contre le terrorisme. Mais au-delà du pays des Hommes intègres, ce sont tous les pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont plus ou moins touchés par le mouvement anti impérialisme dont le bout débordant semble naturellement être le sentiment contre la trop présence des troupes française dans cette partie du continent africain.