À la différence de beaucoup d’hommes politiques qui critiquent le Premier ministre, Choguel Maïga soit à cause de ses sorties médiatiques ou sa conviction politique, le samedi, au siège de son parti, Maître Mountaga Tall a soutenu la position de son Premier ministre contre les sanctions de l’Union Européen et celles de la CEDEAO.  

En réaction aux sanctions de la CEDEAO contre le Mali, Maître Mountaga Tall n’est pas allé par trois chemins. Il la fait à travers un communiqué en date du 6 février dernier au siège du parti Cnid.

Selon le communiqué « Le retour du Mali dans l’honneur, la dignité et la souveraineté retrouvés dans le concert des nations sur la base des efforts de médiation menée par des Africains pour régler une difficulté entre frères africains. À cet égard le CNID-FYT rappelle que la durée de la Transition n’a jamais été considérée par la partie malienne comme immuable et indiscutable. À preuve, le ministre des Affaires étrangères, au nom du gouvernement, a officiellement soutenu avant même les sanctions, que les durées de la Transition proposées à la CEDEAO n’étaient que des bases de discussions ».

Cependant, au regard des acharnements à l’encontre du Premier ministre par les forces extérieures d’abord comme la CEDEAO, maintenant par l’Union européenne , Maître Mountaga Tall se dit atteint dans sa chair et condamne avec énergie ces sanctions ciblées en déclarant ceci : « Le CNID-FYT apporte un soutien patriotique au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, au président du Conseil national de transition, Malick Diaw, aux ministres Ibrahim Ikassa Maiga, Ismaël Wagué, et  Adama Diarra dit Ben, tous « sanctionnés » par l’Union européenne pour « des raisons qui font leur fierté>>

Par ailleurs, le Premier ministre lui-même se sentirait à l’aise avec ces sanctions ciblées des organisations étrangères. « Depuis des mois maintenant, le Mali vit avec ses propres fonds, une première depuis l’avènement de la démocratie », dit-il.

Enfin, ces sanctions ciblées sont observées par analyse comme de l’eau versée sur le dos d’une tortue.

Lansine COULIBALY  

Source : LE COMBAT