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Sanctions de la CEDEAO : Une levée conditionnée à un chronogramme électoral acceptable

Les Chefs d’États de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) étaient réunis encore le jeudi passé à Accra dans la capitale Ghanéenne.

Ce sommet extraordinaire était consacré aux événements survenus au Burkina Faso. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO se sont également penchés sur la situation au Mali puis en Guinée Conakry, deux pays ayant connu des coups d’État, avant le Burkina Faso.

Ainsi la Conférence s’est félicitée des conclusions de la 1057 ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine, tenue le 14 janvier 2022, qui a approuvé toutes les décisions et sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Mali.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation sous-régionale ont constaté, avec regret, qu’un calendrier  électoral n’a pas été mis en place, pour se conformer aux décisions de sa  Conférence.  En conséquence, la Conférence a décidé de :

  1. a) maintenir en place toutes les sanctions imposées au Mali, conformément à la décision prise le 9 janvier 2022 à Abuja, la capitale nigériane. De ce fait, les Chefs d’États de la CEDEAO invitent les autorités maliennes à proposer rapidement un chronogramme acceptable à la CEDEAO, afin de permettre la levée progressive des sanctions.

Enfin la CEDEAO réitère sa disponibilité à travailler, en collaboration avec l’Union africaine et les Nations Unies, en vue d’apporter l’appui technique nécessaire aux autorités du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, pour les aider dans la mise en œuvre du calendrier accepté.

  1. b) Au titre du renforcement de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance, la Conférence a exprimé sa vive préoccupation face aux cas de violation de l’ordre constitutionnel dans la région, notamment par le biais des coups d’Etat militaires, récemment intervenus et les tentatives de coups d’Etat dans certains Etats membres.

À cet égard, elle réaffirme son engagement à renforcer la démocratie et la bonne gouvernance dans la région, et instruit la Commission d’accélérer la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la bonne Gouvernance dans l’Espace.

Concernant la Guinée, la CEDEAO l’appelle à proposer aussi un calendrier dans un bref délai.

Pour le cas au Burkina Faso, la CEDEAO plaide pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Elle invite le désormais l’homme fort de Ouagadougou de mettre en place les organes de la transition.

Seydou Diamoutené

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