L’astrologue et géomancien, Pr. Moussa Fomba a tenu sa traditionnelle cérémonie “San Kibaru” au titre de l’année 2022. C’était le 05 février dernier au siège du journal « Le challenger ».
Dans un document de dix-neuf pages intitulé « San Kibaru 2022 », le professeur Moussa Fomba, comme à l’accoutumée, a partagé avec l’opinion sa prédiction sur les évènements éventuels qui peuvent se produire au cours de l’année 2022. Il s’agit entre autres, de la fragilité du système électoral qui peut amener des soulèvements, des trahisons politiques, de l’insécurité permanente, mais aussi de l’armée qui sera plus solide qu’avant. Il prédit que le Mali sera respecté par la France, que les femmes vont faire souffrir les hommes, le commerce sera florissant, l’élevage intensif sera récompensé, le froid sera terrible, la canicule très forte, l’hivernage bon, des menaces de risque de catastrophes et d’inondations, une diminution de la pauvreté, des maladies de tous genres, plusieurs décès d’enfants, etc. Selon lui, 2022 n’est pas l’année des élections au Mali.
Pour plus de précisions, le Professeur Moussa Fomba étaye les faits mois par mois, de janvier à décembre. Parmi les prévisions les plus inquiétantes, on note le fait que le pouvoir, selon lui, pourrait balancer et se faire rattraper par l’opposition et les djihadistes vers le mois d’août, une arrestation ou un remaniement gouvernemental en octobre, la répression contre des mouvements de contestation vers novembre, etc.
Selon Pr. Moussa Fomba, ces évènements peuvent être déjoués si des sacrifices sont faits. Pour cela, il invite les autorités à sacrifier, en l’honneur du Mali, soixante (60) moutons blancs, cinquante (50) kg de poisson à écailles et demande aux citoyens de se laver 7 fois avec les plantes suivantes : “Koundjè ladon, Diola Sounkalani ladon, Sounsounfing et Sérénidjè”, à offrir du lait à des enfants et à préparer en famille un type de poulet appelé “Doussoussoumachè”.
Par rapport à l’élection présidentielle de 2022 en France, le Professeur Fomba pense que Macron aura plus de difficultés pour revenir aux affaires. En plus, il apporte que l’oracle ne l’apprécie pas bien, même s’il est en tête des sondages.
Dans le cadre de la refondation de l’Etat, le Professeur invite les autorités à changer le nom du Mali en MANDEN et à appeler les citoyens les MANDENKA, car le mot Mali est formé par des lettres squelettiques. Il propose aux autorités de changer le jour de la tenue du Conseil des ministres qui se tient le mercredi.
Au cours de la cérémonie, certains participants ont fait des témoignages sur les dons du Professeur et lui ont rendu un vibrant hommage.
Boubacar Idriss Diarra
Source : Le Challenger