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Salon de l’étudiant : QUELLE EST LA FORMATION QU’IL VOUS FAUT ?

La 6è édition du Salon de l’étudiant a donné son coup d’envoi hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Deux jours durant, la salle de presse du CICB sera investies par les universités publiques et privées désireuses d’attirer les élèves et les étudiants maliens dans les filières de formation et leurs débouchés après le baccalauréat. Des universités du Burkina Faso, du Maroc et du Sénégal prennent également part à cette édition.

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Désormais devenu une mine d’informations indispensables aux élèves et étudiants après le baccalauréat, cet espace qui est à sa 6è édition, réunit l’ensemble des acteurs des enseignements supérieur, secondaire et professionnel autour d’une plate-forme pour informer et orienter les élèves et étudiants maliens vers les filières de formation et leurs débouchés après le baccalauréat. Le thème retenu cette année est : « Quels sont les leviers sur lesquels agir pour améliorer la qualité de l’éducation au Mali ? ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le représentant du coordinateur du salon, Pascal Déna, relèvera que tout ce qui touche à l’éducation est une cause juste et noble. Il faut, dans ce domaine, faire preuve d’une volonté politique forte. L’Etat, estime t-il, doit garantir la qualité des contenus de l’enseignement. « Pour que l’éducation soit une arme contre le sous-développement, il faut des enseignants formés », a-t-il souligné.
De la création du salon en 2006 à nos jours, 6000 élèves et étudiants ont été orientés, conseillées et sensibilisés. A la fin de cette édition, les promoteurs escomptent atteindre le chiffre de 8000 élèves étudiants. En s’adressant aux bacheliers, Pascal Déna explique que passer «  le baccalauréat est une première étape vers les études supérieures. Il est temps que les élèves murissent leur choix devant la multitude de filières proposées car la réussite de leurs carrières dépendra du choix de leur filière ».
Pour le représentant du consul du Mali à Montréal, Zakaria Touré, ce salon est une ouverture  pour la jeunesse. Il a donc exhorté les jeunes à s’approprier cette activité qui leur permet de se fixer un objectif après le baccalauréat. Le thème de cette édition, selon lui, est évocateur des maux dont souffre l’école malienne. Zakaria Touré a par ailleurs souhaité voir plus de panelistes lors des prochaines éditions. Il a assuré de l’accompagnement de sa structure en tant que réseau canadien de l’enseignement.
Selon le vice-recteur de l’université des sciences des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), Ouaténi Diallo,  « nous sommes dans un monde de compétition. Si l’on triche pour avoir le diplôme, l’on ne peut faire de même pour avoir la compétence. Vu sous cet angle, ce salon joue un rôle  prépondérant dans la mise en place d’un partenariat dynamique entre les entreprises et les universités ».
M. A. TRAORE

source : L Essor

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