La saison froide commence à pointer le nez. Une période de maladies surtout chez les enfants et les personnes âgées. C’est la période aussi de changement vestimentaire pour se protéger contre le froid. Ce qui fait d’ailleurs l’affaire des commerçants d’habits d’occasion.
Le rhume, la toux… sont autant de signes annonceurs de l’installation de la saison froide au Mali. Pendant cette période, les vieillards et les enfants sont les plus vulnérables avec le vent qui souffle. Pour les aider à se protéger, les spécialistes ne manquent pas de conseils et de précautions à proposer sur les radios, télévisions et autres canaux de communication.
Pour bon nombre de parents, c’est le moment craint avec l’éventualité de plusieurs membres de la famille malades en même temps. “En ce mois de décembre, tous mes enfants sont tombés malades. A l’hôpital, on m’a donné des conseils. Depuis lors je les couvre de la tête aux pieds”, déclare Salif Sidibé, un chef de famille.
“Nous sommes dans une période très poussiéreuse. Pour éviter les virus et les bactéries que dégage le vent sec, tout le monde doit se protéger en portant des habits qui couvrent tout le corps. De même, il faut porter des bavettes et surtout se laver les mains plusieurs fois”, conseille Dr. Diallo, médecin généraliste au Centre de santé de référence de la Commune III du district de Bamako.
Cette période de froid accompagnée de vent poussiéreux est propice pour les vendeurs de friperie. Ils se frottent bien les mains malgré le contexte difficile. “Je vends tout ici. Mes friperies viennent d’un peu partout. De la France, de l’Amérique… Généralement ce sont les chemises manches longues et les pantalons que les gens achètent beaucoup. Bien que le contexte financier soit difficile, les clients ne manquent pas”, laisse entendre Pinda Bamadio, vendeuse de vêtements d’occasion à Sénou, qui ajoute : “Comparativement au mois précédent, je gagne bien ce mois-ci surtout que je vends aussi en ligne”.
Moins coûteux que les habits neufs, ces friperies font également l’affaire des clients. “J’achète mes habits dans les friperies car c’est moins cher. Aussi, on y trouve de la bonne qualité”, commente Rokia Kéita, une cliente.
Korotoumou Konaté
(Stagiaire)
Mali Tribune