L’EIGS, crée en 2015 par un dissident d’Almourabitoune, Adnane Abou Walid Al Sahraoui, est le groupe terroriste le plus meurtrier au sahel, ces dernières années. Malgré, une concentration de riposte contre l’hydre terroriste, il s’enracine localement et étend son champ d’action, en exploitant des failles dans la gouvernance et les conflits locaux. Depuis 2017, la coalition du G5 Sahel et la force française Barkhane traquent ce groupe djihadiste, mobile et, au mode opératoire sophistiqué.
Récemment le groupe terroriste a revendiqué plusieurs attaques contre les militaires et civils maliens, burkinabè, nigériens et la force française.
Rien qu’en 2019, l’ONU a déploré plus 4 000 victimes au Sahel. Alors que le G5 Sahel peine à faire face à la poussée extrémiste dans la zone des trois frontières ou Liptako-Gourma, les dirigeants des cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) et leurs alliés européens, la France en tête envisagent une « coalition internationale » pour contenir le terrorisme au Sahel.
De l’avis de nombreux experts sécuritaires sahéliens, la stabilité durable du Sahel incombe aux premiers concernés. Et en plus des réponses militaires, il faut des alternatives à la pauvreté et au chômage qui poussent des jeunes à grossir les rangs des groupes extrémistes.
Aly Bocoum
Source: Bamako News