Cet effectif va porter à 5.100 le nombre de soldats français qui mènent l’opération Barkhane, depuis 2014, contre les groupes djihadistes, dans quatre pays francophones notamment, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
“L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger”, a précisé Florence Parly dans un communiqué.
Ces trois pays constituent l’épicentre de la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel.
Un “sentiment antifrançais”
“Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) pour les accompagner au combat”, ajoute Florence Parly.
Selon elle, la décision d’Emmanuel Macron, le président français, de renforcer l’effectif de Barkhane va permettre d’accentuer la pression contre l’État islamique dans le Grand Sahara, considéré par Paris comme une organisation terroriste.
“Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent déstabiliser le Sahel”, a soutenu Florence Parly.
Emmanuel Macron et les dirigeants du G5 Sahel ont annoncé un nouveau cadre opérationnel pour la lutte contre les groupes djihadistes, lors d’un sommet à Pau, dans le sud-ouest de la France, le 13 janvier.
M. Macron avait annoncé l’envoi de 220 militaires en renfort après avoir laissé planer la menace d’un retrait face au “sentiment antifrançais” qui s’étend selon lui dans la région, où les attaques djihadistes sont de plus en plus meurtrières.
BBC