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Sadou Harouna Diallo, maire de la commune Urbaine de Gao : Retour sur les traces d’un patriote convaincu et épris de paix

Un patriote convaincu

Sadou Harouna Diallo vice president parti pdes ancien maire gao

Dur, dur Monsieur le Maire, d’être un combattant du développement voire un prophète, on vous lapide.

Le Maire Sadou DIALLO a servi le Mali de façon générale et la Commune Urbaine de Gao de façon particulière avec patriotisme et dévouement. Même si, nous savons autant que les Gaois, que l’œuvre humaine n’est pas jamais parfaite. Depuis son élection à la tête de la Commune Urbaine de Gao, le Maire Sadou DIALLO a décidé de ne jamais travailler seul. C’est pourquoi, la concertation est son cheval de bataille. Sa vision est remettre Gao sur la voie de l’émergence et du développement et imprimer une nouvelle approche du travail de l’équipe communale en privilégiant davantage le partage de l’information, l’appropriation de règles et des valeurs pour plus d’efficacité, bref, remettre l’Administration Communale au travail. Cet engagement politique du Maire Sadou DIALLO résulte de sa volonté à traduire en actes concrets les engagements qu’il a pris vis-à-vis des populations de sa Cité. C’est le même souci qui a amené le Maire Sadou DIALLO à entreprendre ou réaliser des grands chantiers de développement dans les secteurs sociaux de base (Santé, Education, Assainissement etc.). Le Maire a pu amener son administration communale à instaurer de nouvelles règles de gestion des ressources humaines devant prévaloir, tout comme l’adoption de la culture du résultat. Ce qu’il nous faut retenir d’important, aussi, c’est l’esprit du Programme de Développement Economique, Social et Culturel (PDESC) de la Commune Urbaine de Gao. L’équipe communale du Maire Sadou DIALLO est venue pour gérer autrement la Commune de Gao. Gérer autrement, c’est aussi veiller à la cohérence des différentes réalisations qui sont mises en œuvre afin de rompre avec une certaine dispersion des efforts, avec comme souci majeur de poser des jalons d’une action plus concertée de l’équipe communale. Telle a été toujours la vision de ce Maire de Gao. Les règles de la bonne gouvernance locale nous instruisent de rendre visible le changement, de travailler concrètement au changement au sein de nos collectivités et amener nos populations à s’inscrire dans la démarche de ce changement pour le développement de la collectivité. Tout ne doit ni se décider, ni se faire au niveau du Maire. C’est la raison pour laquelle Sadou DIALLO a toujours demandé l’avis de son Conseil Communal avant de prendre une décision. Son seul est de répondre aux préoccupations immédiates de ses concitoyens et construire ce qui prépare au fait l’avenir de Gao. L’ensemble des populations de Gao aspirent tant à l’amélioration de leurs conditions de vie prônée par le Maire Sadou DIALLO à travers ses slogans : « Gao est mon seul agenda », « Gao est ma seule priorité ». Ce qui est sûr, Gao gagnera toujours avec cet homme. L’émergence de Gao ne sera ni le fruit d’une réussite individuelle et isolée, ni la somme authentique de toutes les réussites, mais le produit d’une foi commune à un destin commun.

Notre pays, le Mali est très en ressources potentielles, en hommes et femmes de conviction comme Sadou DIALLO. L’homme, malgré qu’il soit dans un parti d’opposition, il a toujours prôné la paix au Mali. Il ne veut que la paix, rien que la paix, la paix et encore la paix. Sadou a bien compris qu’il n’y a pas d’opposition dans un pays en difficultés. Lors de la crise au Nord, cet homme a dirigé Gao pendant onze (11) mois sans l’Administration publique, au moment où certains sceptiques pensaient que Gao était AZAWAD. Depuis que Sadou DIALLO est Maire de Gao, cet homme n’a jamais vendu un mètre carré de terrain. Il effectue ses voyages officiels sur fonds propres. Même les gardiens de la Mairie, c’est encore lui qui les payent par mois de sa poche.

L’aménagement de la berge du fleuve Niger pour lequel, il a été sanctionné par le Ministre de l’Administration Territoriale, Abdoulaye Idrissa MAÏGA, il se trouve que, c’est Sadou lui-même qui l’avait demandé dans le but d’embellir la ville de Gao. C’est ainsi qu’il demanda au Conseil Communal de donner cette infrastructure en gestion déléguée, tant disque lui-même était à Paris, la Capitale française. Quand le contrat du projet de la berge lui a été soumis, il a exigé l’avis ou l’approbation des services technique de l’Etat. Voilà ce Maire qui s’est toujours assumé face à ses responsabilités au moment où les autres reculent.

Un homme épris de paix

« La paix passe par le pardon et l’acceptation des droits et libertés de l’autre. Insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix, la stabilité et la cohésion sociale. Le reste nous sera offert », Mère TERESA. Telle est la philosophie de Sadou DIALLO. Pour ceux qui ne le savent pas, Sadou s’est toujours battu pour la paix, la cohésion, la quiétude entre les maliens du Nord, du Sud, de l’Ouest et de l’Est. Son combat inspirera les générations futures. Il a mené d’énormes efforts pour permettre à tous les gens différents qui constituent le Mali du Nord, du Sud, de l’Ouest, de l’Est, le Mali tout entier de vivre ensemble, en paix.

La sensibilité populaire ne se trompe pas. Sadou Harouna DIALLO, au sourire irrésistible est véritablement plus grand que ceux qui le combattent grâce à son sens de la solidarité, de l’amour de son prochain, à sa largesse. Car, son       humanité est hors du commun. Tous ceux qui l’ont rencontré sont sortis de chez lui irradiés par sa joie, son sourire, sa patience, sa disponibilité.

L’avenir du Mali déchirée par tant de haine, doit être ramené par le dialogue, l’écoute de l’autre, bref, à ce geste simple : celui du pardon. Les maliens, profondément religieux, sont bouleversés par cette haine causée par des gens sans loi, ni foi, pour raisons inavouées et des intentions démesurées. Les maliens se prennent à rêver d’une fraternité nouvelle, d’un Mali réconcilié, plus juste. Et, c’est ce que le Ministre Abdoulaye Idrissa Maïga doit savoir.

Sadou Diallo symbolise davantage que ce qu’il a apporté de façon éclatante aux populations de Gao : la solidarité, l’entente, la cohésion et la réconciliation. Il incarne l’humanisme supérieur de Gao, son honneur. Il est ce Maire qui force le respect de tous. La paix à Gao, la paix au Mali est un idéal que Sadou Diallo espère défendre sa vie durant. Mais, s’il le faut, c’est un idéal pour lequel, il est prêt à mourir. Sadou Diallo aime citer souvent Feu Nelson Mandela : « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire », fin de citation.

La Cour Suprême ordonne le sursis à exécution de l’arrêté du Ministre assoiffé d’abus de pouvoir.

Qui dit que la justice malienne n’est pas indépendante ? Nous devons avoir de  l’espoir pour notre pays parce qu’il y a une justice qui dit le droit. En tout cas, la Cour Suprême à travers sa Section Administrative vient de prouver cette indépendance de la justice malienne. Car, elle a frappé d’un sursis à exécution la lourde sanction et l’abus de pouvoir qui avaient été infligés au Maire de la Commune Urbaine de Gao, Sadou Harouna Diallo.

Ce patriote convaincu et épris de paix avait été suspendu de façon arbitraire par un Arrêté du Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga.

En ordonnant le sursis à exécution du dit Arrêté ministériel, l’Arrêté  N° 233 de la cour suprême vient de mettre fin ainsi à un abus de pouvoir du Ministre Maïga.

La courageuse décision de Beyla BA, Président de la Section Administrative de la Cour Suprême, et de ses collaborateurs a mis à nu les arguments insensés, non fondés et en violation de toute la règlementation en vigueur ayant sous-tendue la sanction infligée au Maire de Gao.

Selon l’avocat du Maire, Me Maliki Ibrahim : « Tout ce qu’on reproche à son client est faux », car, aucun acte administratif du Maire ne l’engage quant aux motifs invoqués dans l’Arrêt de sa suspension. Ledit Arrêt du Ministre Maïga, fait état, en effet, de fautes graves commises par le Maire de Gao pour avoir permis l’aménagement des berges du fleuve Niger à Gao sans autorisation de l’autorité compétente, cautionné leur occupation par un GIE en violation des procédures légales et administratives en vigueur. Cette sanction n’est motivée que par un acharnement du Ministre Maïga, qui a profité d’une mission politique de son parti, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) pour régler ses comptes à un Maire dont son charisme et sa popularité ne souffrent aucun doute à Gao.

Attention, Monsieur le Ministre, les régimes passent, les hommes restent !

KONATE

 

Source: Le Pays

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