Le Niger abritera, du 18 au 24 mai, le Challenge Africa régional de rugby à XV de 2è division. Au total, trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) participeront à la compétition et en découdront dans une poule unique (Groupe West 2).
Lors de sa première sortie, la sélection nationale affrontera le Burkina Faso, avant de se frotter au Niger. Le sélectionneur national, Bréhima Diallo et ses protégés n’ont fait que dix jours de préparation, avant de mettre le cap sur le Niger. Pour le technicien, la durée du stage était trop courte et n’a pas permis d’effectuer un travail de fond nécessaire pour aborder ce Challenge Africa régional dans les meilleures conditions.
«Nous sommes en train de préparer la compétition avec les moyens du bord. La Fédération malienne de rugby (FMR) a pu négocier pour nous 10 jours d’internat à Kabala. Ce temps ne nous permet pas de faire une bonne préparation. Il fallait au moins 45 jours pour faire la présélection et une quinzaine de jours d’internat avec les joueurs sélectionnés», a expliqué Bréhima Diallo. Mais malgré cette préparation réduite au strict minimum, le technicien affiche son optimisme et martèle que son objectif est le titre de champion, synonyme de montée en première division.
«Notre rêve, c’est engranger le maximum de points et accéder à la première division. L’édition de cette année n’est pas comme les autres. Cette année, ce n’est pas la Coupe d’Afrique où toutes les équipes s’affrontent, mais le Challenge. Les pays ont été repartis en quatre groupes, le premier qui totalisera le plus grand nombre de points, accèdera à l’élite», indiquera le technicien malien, en assurant qu’il connaît tous ses adversaires.
«Je connais bien ces pays pour les avoir affrontés à plusieurs fois en tant que joueur et entraîneur. En 2015 nous avons croisé le fer avec le Burkina Faso et l’année dernière, on a éliminé le Niger en demi-finale, avant de damer le pion au Togo en finale», rappellera Bréhima Diallo. «Le Mali, insistera-t-il a de bonnes chances de terminer premier de ce Challenge Africa. En tout cas, notre objectif est de ramener le trophée au bercail». Et le sélectionneur national de conclure : «Je lance un appel à toutes les Maliennes et à tous les Maliens de faire des bénédictions pour la sélection et de s’intéresser au rugby. Jusque-là, on a l’impression que les joueurs de rugby de notre pays sont plus connus à l’extérieur qu’au Mali. Pour moi, c’est incompréhensible».
Boubacar THIERO
LA LISTE DE LA SéLECTION
Piliers (4) : Mamoutou Diarra (USFAS), Boubacar Traoré (Hippo), Amadou Diallo (Djoliba), Fali Konaté (Hippo). Talonneurs (2) : Mandjou Diarra (Hippo), Yacouba Diarra (Hippo). 2è lignes (3) : Souleymane Cissé (Hippo), Bourama Sanogo (Hippo), Almamy Sangaré (USFAS). 3è lignes (3) : Lamine Samaké (AS Réal), Mody Coulibaly (USFAS), Zoumana Traoré (USFAS). 3è lignes (Centre) (2) : Mohamed B. Sangaré (USFAS), Ibrahima Traoré (Réal). Demis de mêlée (1) : Issa Sacko (USFAS). Demis d’ouverture (2) : Ladji Bouné (Réal), Modibo Keïta (Djoliba). ¾ Centres (3) : Mahamane Maïga (USFAS), Mohamed Coulibaly (Djoliba), Amadou A. Touré (USFAS). Alliers (3) : Bali Keïta (USFAS), Karim Traoré (Réal), Mohamed Sangaré (Réal). Arrière (1) : Ousmane Cissé (USFAS).
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Basket-ball, NBA : GOLDEN STATE CORRIGE SAN ANTONIO
Après 48 heures de débats houleux sur la faute commise par Zaza Pachulia sur Kawhi Leonard, provoquant le forfait de ce dernier (cheville gauche), la finale de Conférence Ouest a repris son cours sur le parquet de l’Oracle Arena, mardi soir. Pour ces retrouvailles, les Warriors ont déroulé face à leurs adversaires largement battus 136-100. Golden State signe ainsi une dixième victoire consécutive et prend une bonne option sur la qualification. Sans leur leader, les hommes de Gregg Popovich n’ont pas existé, terminant le match avec un petit 37% au tir (37/100). Insolents d’adresse sur les deux premiers quarts, Stephen Curry (29 points à 8/13 dont 6/9 à trois points, 7 rebonds 7 pds) et les siens ont très rapidement creusé l’écart (33-16, 12e) et se sont appuyés sur leur réussite longue distance (18/37, 48,6%) pour se mettre à l’abri avant la pause (72-44, 24e).
À l’exception de Jonathon Simmons, auteur du meilleur match de play-offs de sa carrière (22 points à 8/17), aucun autre joueur de San Antonio n’a été à la hauteur, à l’image de LaMarcus Aldridge, discret (8 points à 4/11, 4 rebonds). Sans évoquer l’absence de son meilleur joueur, Gregg Popovich n’a pas hésité à fustiger la qualité de la prestation de l’ensemble de ses joueurs : «Ça m’avait l’air plutôt collectif. Je ne pense pas qu’il s’agissait d’un gars qui n’y croyait pas et qui a influencé les autres. Ils ont abandonné en tant que groupe. La vérité vous libère. On ne peut pas adoucir ça ou dire « si nous avions juste marqué quelques paniers de plus nous aurions été dans le coup ». C’est assez lamentable. Donc qualifions les choses telles qu’elles le sont. Nous ne sommes pas venus pour jouer. Nous nous sommes apitoyés sur notre sort. On doit se prendre une claque, se mobiliser pour le match 3 et voir qui nous sommes», a martelé le technicien.
Un seul autre joueur de San Antonio a dépassé la barre des 10 points inscrits avec Simmons : Davis Bertans s’est fendu de 13 points (à 4/4 au tir) en 17 minutes de jeu. Interrogé sur la probabilité d’un retour de Leonard à la compétition pour le prochain match, Popovich a affirmé n’avoir aucune perspective à offrir : «Je n’en ai aucune idée. Ça dépend de comment la cheville guérit. Je vais probablement indiquer un statut de « questionnable. Mais ce qui m’inquiète, c’est qu’il se soit fait exactement la même blessure (que lors du deuxième tour face à Houston, ndlr). Donc on pourrait penser que ça va prendre plus de temps, mais j’espère l’inverse et que nous l’aurons pour le match 3», a déclaré l’entraîneur des Golden State.
Source: essor