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RPM : La guerre de Troie aura lieu

Le Rassemblement pour le Mali (RPM) est déjà atteint par le syndrome des partis au pouvoir : les conflits personnels et les luttes de clans commencent à absorber toutes les énergies.

Rassemblement Pour le Mali (RPM)

« La lutte unit, le pouvoir divise ». Cette maxime de Mamadou Lamine Traoré (paix à son âme), père fondateur du Mouvement l’indépendance, le renouveau et l’intégration africaine (Miria), se vérifie tous les jours dans le marigot politique malien. Hier, on a vu comment à l’Adéma/PASJ les crocs-en-jambe et les peaux de banane ont porté préjudice au parti et provoqué des hémorragies.

Aujourd’hui, le syndrome a atteint le RPM. Ce parti n’est pas grand. Il ne couvre même pas le territoire. Il souffre déjà des maux des grands partis. Il est vrai que le premier problème, comme tout le temps, a été la difficulté à gérer les arrivants.

Ces ouvriers de la vingt-quatrième heure sont pour la majorité sans conviction, mais ne veulent pas jouer les figurants. A force de jouer des coudes, ils ont réussi très souvent à repousser loin du centre ceux qui ont tenu à bras-le corps le parti lors de sa traversée du désert et aux moments où personne, à part les animateurs n’y croyait.

Depuis son accession au pouvoir, une guerre à fleuret mouchetée s’était engagée entre les barons. On les voyait se congratuler publiquement, chacun gardant dans le dos son gourdin, attendant le bon moment pour le sortir.

Et le bon moment semble arrivé. D’une guerre de tranchées, « les camarades » en sont franchement à un face-à-face assez préjudiciable à l’image du parti et qui est très loin du rôle du tisserand.

De chaque scandale impliquant un camp, l’autre a cherché à en tirer parti, à faire en sorte que « l’adversaire » en sorte le plus affaibli possible, à défaut de se retrouver KO. Comme le dit Henry Kissinger, « c’est vraiment dommage que 90 % des politiciens donnent une mauvaise réputation aux 10 % qui restent ».

source : la rédaction

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