Le cas de l’ancien ministre Baba Moulaye, alors en poste lors du lancement du programme d’entretien des routes en 2018, soulève des questions importantes quant à la gestion des fonds publics et à l’efficacité des projets routiers. Malgré un investissement considérable de 1 milliard 800 millions de francs, les résultats du projet d’élargissement de la route reliant Kalaban Koro à l’Université de Kabala laissent à désirer.
Depuis le début du programme jusqu’à présent, les progrès semblent stagnants, voire inexistants. Aucun élargissement significatif n’a été observé de la pharmacie a Kabalan, malgré les spécifications détaillées du contrat qui incluaient diverses mesures d’amélioration telles que le décapage et le compactage des chaussées existantes, le rechargement en concassé pour rehaussement, et bien d’autres. Cette situation soulève des doutes quant à la réalisation effective des travaux stipulés dans le contrat et quant à l’efficacité de la supervision et du suivi des projets routiers. De plus, l’absence de progrès tangibles alimente les préoccupations concernant la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Les citoyens ont le droit de demander des comptes sur ta façon dont leur argent est de penser et sur la manière dont les projets sont exécutés.
En outre, ce n’est pas seulement ce projet qui est remis en question. mais aussi celui de la route reliant la ville de Gao à l’aéroport, sa gestion de l’autorité routière. Il est crucial que des enquêtes approfondies soient menées pour clarifier ces questions et garantir que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et transparente pour le bénéfice de tous les citoyens
Abdourahmane Doucouré
Source: La Sirène
