Le syndicat de la police a annoncé lors d’un point de presse le 7 mars dernier qu’il va organiser une marche ce 11 mars pour manifester contre la non prise en compte de certaines revendications qui après les discussions avec les responsables de l’administration chargée de la police. Cette marche ne devra pas impacter les services comme ceux de la circulation routière ou encore du maintien de l’ordre, car ce ne sont pas tous les services de la police qui sont engagés par les décisions des syndicats. Cependant pour en savoir plus sur ces points des revendications dont le syndicat de la police fait allusion, nous avons rencontré le directeur général de la police Moussa Ag Infahi. Il a bien voulu répondre à nos questions.
Nord sud journal: le syndicat de police a tenu une conférence de presse pour parler de certaines revendications et menace d’aller en grève. Ces doléances sont-elles vraiment d’actualité?
Moussa Ag Infahi: Vous savez, il y a un cadre de concertation dans lequel tout le monde se retrouve et discute des points des revendications des syndicats et la plus part de temps tout se règle au niveau de ce cadre. Il y a certaines revendications qui reviennent notamment celles relatives aux policiers diplômés auxquelles l’administration a déjà donné une réponse objective. Quant aux perdiems dont certains font allusion, et qui datent de l’élection présidentielle dernière, je rappelle que ces perdiems ont été payés. Ce fond destiné aux perdiems était géré par les gouverneurs et les directeurs régionaux. Pourtant depuis quelques années, la situation des agents de la police, à l’image de celle de l’armée s’est beaucoup améliorée.
Pouvez-vous nous en parler?
La situation des salaires au niveau de la police a évolué positivement depuis quelques temps. Il y a un nouveau statut très avantageux aux policiers avec une nouvelle grille salariale. Je rappelle aussi que toutes les indemnités ont été revues à la hausse ainsi que des nouvelles octroyées.
Pensez-vous vraiment que le syndicat de la police joue un franc jeu?
Je pense que c’est l’ère du temps, sinon rien ne justifie cette grogne de certains syndicats.
Nord-Sud Journal