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REVUE DE PRESSE : Le Top des phrases de la semaine

Cette semaine s’illustre par des propos francs, où les mondes politique et religieux se mèlent sans retenue. Du ping-pong médiatique entre le parti de la renaissance nationale (PARENA) et Rassemblement pour le Mali (RPM), à la réélection de Mahmoud Dicko sur un ton contrarié à la présidence du Haut Conseil Islamique.

 

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– Son Excellence Monsieur le Premier Moussa Mara sur la ligne de conduite du gouvernement.

Pour Monsieur le Premier ministre : «Il ne s’agira pas d’une simple signature de document et  de partir nous allons faire en sorte que tout le monde aille dans le même sens ». «Tous les Ministres se sont engagés solennellement à travers leur signature, nous allons y veiller».

-Les 7 mois de gestion d’IBK vus par le Parena de Tiébilé Dramé : « le Mali dans l’impasse »

Dans un déclaration de s’en prend sans retenue  au pouvoir présidentiel : « Une dérive népotique sans précédent a vu le jour dès les premiers jours du quinquennat. Les injustices se multiplient et l’horizon est loin de se dégager au Nord. Ici et là, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, les citoyens et les amis du Mali s’interrogent sur le nouveau type de gouvernance qui est en train de gâcher chances de redressement de notre pays.

Cette gouvernance mélange pêle-mêle déclarations tonitruantes dans le but de tenir l’opinion en haleine, menaces, affairisme, opacité, improvisation et pilotage à vue. La question principale du pays, celle du Nord, celle dont la mauvaise gestion nous a entrainés dans l’abîme, est de nouveau dans l’impasse faute d’une stratégie clairement conçue et mise en œuvre ».

-Réaction du RPM à la déclaration du Parena

Pour RPM, le parti présidentiel : « le Mali n’est pas dans l’impasse, c’est Tiébilé Dramé qui est aux abois ».

-Réaction de Mahamadou camara à la déclaration du Parena

Voici la réplique de Monsieur Mahamadou camara, Ministre de l’Économie Numérique, de l’Information et de la Communication :

» Je prends le train en marche… Je n’ai pu t’envoyer les éléments car absent de Bamako. J’avoue que ce que j’ai lu ne me convient pas. Le document du PARENA est structuré, construit. Apparemment ce n’est pas un travail fait à la va vite pendant 48 h.

Dans notre document, c’est le cas et ça se voit. On réagit comme une bête blessée, comme si on avait fauté !
Il fallait à mon avis répondre sur le fonds et ne pas passer son temps à attaquer le bonhomme. Par exemple, pour l’avion, je te dis depuis des semaines qu’il faut expliquer, justifier ; on n’a rien à cacher. Idem pour la gestion du Nord.

Notre document donne l’impression, à travers des attaques directes aux personnes, que l’on n’est pas sorti de notre posture de militant propagandiste, alors que nous sommes devenus un parti de gouvernement ! Donc responsable et devant justifier son action. C’est normal d’être attaqué. Et quand on l’est, il faut prendre point par point chaque élément et les démonter sur le fonds et surtout rappeler la situation héritée en septembre 2013. Nous n’avons pas à rougir de notre bilan.
Mais bon, comme on dit, les absents ont toujours tort… MC».

– Soumaila cissé sur  le bilan des premiers mois de la présidence d’IBK

Pour Soumi Champion : «L’attente des Maliens était très forte sur des sujets comme la sécurité, la réconciliation nationale, la justice… On n’a pas beaucoup bougé depuis. Kidal est toujours quasi inaccessible. Dans le Nord, on assiste à une recrudescence de l’insécurité, et l’attaque du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré [le 5 avril] nous rappelle que Bamako n’est pas à l’abri. Les négociations avec les groupes armés piétinent. Enfin, les investisseurs ne sont pas encore rassurés, et l’aide internationale de 3 milliards d’euros n’est toujours pas débloquée».

– Mohamed Macki Ba, Président De L’Ujmma  sur la réélection de Mahamoud Dicko à la présidence du HCI.

Selon monsieur Ba:   “Il y aura donc deux Conseils Islamiques au Mali. IBK a installé son Haut Conseil, nous allons installer le nôtre.

Notre combat est de dissocier la politique de la religion. Dans ce bureau figurent les frères musulmans, un islam politisé. Il y a aussi les pro Ennahda de la Tunisie. Avec la présence de ces confréries, le Mali s’achemine vers l’islam politique. Or, notre pays n’est ni militairement ni économiquement ni religieusement préparé à faire face à cette situation. Les autorités ne le savent pas mais, nous, nous le savons.

Que les religieux restent des forces vives qui contrôlent et conseillent le pouvoir. Lui dire la vérité chaque fois qu’il y a dérive.  Mais que les religieux soient plus politiques que les politiques, ce sera une grande déception pour le peuple.

Sinon nous aimons tous cela, nous avons les moyens de ces micmacs, mais c’est le Mali qui va sombrer. Malgré le danger, depuis le régime d’ATT jusqu’à maintenant, les gouvernements sont en train de soutenir cette politisation de l’islam.
Mais cette fois-ci, nous allons prendre notre décision qui sera irréversible. Car pour nous, le Mali nous appartient à tous, nous n’allons pas nous asseoir regarder la situation dégénérer”.

Avec Presse.

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