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Révolution culturelle mondiale: l’église du Mali se fraye son chemin

Le grand séminaire St augustin de Samaya abrite, depuis hier, les travaux du Colloque sur les Agendas mondiaux : défis pour les agents pastoraux en Afrique. La rencontre, à laquelle prennent part les Chrétiens laïcs, prêtes, religieux, sympathisants venus de tout le Mali, était placée sous le haut patronage du président de la Commission formation de la Conférence épiscopale du Mali, Mgr Jean-Baptiste Tiama. C’était en présence du Doyen des Prêtres maliens, Abbé Joseph Dakouo.

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Ces journées de formation à l’intention des chrétiens laïcs, prêtes, religieux, sympathisants, lesquelles s’étalent sur deux jours (hier et aujourd’hui) rentrent, selon Jean Gabriel Diarra, Évêque de San et non moins président de la Commission vocale et séminaires, dans le cadre de la formation permanente qui intéresse deux dimensions : la dimension, intérieure des participants, qui a besoin d’être nourrie et enrichie et la dimension professionnelle et intellectuelle qui a besoin d’être approfondie pour l’accomplissement de la mission.
Par la thématique : Agendas mondiaux : défis pour les agents pastoraux en Afrique, il s’agit de faire partager une préoccupation portée par le Pape François qui consiste à porter efficacement aujourd’hui la parole de Dieu aux hommes et aux femmes de bonne volonté. Voilà pourquoi au cours du présent colloque, il est question d’échanger avec les participants sur les enjeux des agendas mondiaux, de voir l’impact des décisions à l’envergure universelle sur les sociétés particulières telles que celles d’Afrique ou du Mali. L’objectif étant de fournir aux participants les connaissances et les outils nécessaires au discernement des défis de la nouvelle éthique mondiale à la lumière de la loi éternelle inscrite par Dieu lui-même dans le cœur de tout homme, loi qui est le Christ lui-même.
Pour ce faire, la Commission formation de la Conférence épiscopale du Mali a fait appel à l’expertise à Madame Marguerite M. Peeters, qui suit les évolutions politiques, culturelles et ethniques de la gouvernance mondiale. Consulteur au conseil pontifical de la Culture et auteure de plusieurs ouvrages sur les questions, elle est elle-même apôtre de la mission ce d’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’elle anime une conférence ou un colloque avec les Évêques pour leur édifier sur les défis qui se présentent à l’Église en ce temps de mondialisation. Elle a pour vocation de se placer en guetteur afin de guider les premiers apôtres de la mission à répondre pleinement à leur vocation d’avant-garde sur les dangers du monde nouveau où l’orientation donnée à la vie moderne se trouve être en conflit avec celui que propose la foi chrétienne et la vision du monde.
Sans compter que l’Afrique, en général, et notre pays, en particulier, sont marqués par un contexte d’insécurité qui ne permet pas toujours d’affirmer sa foi. Comment alors trouver son chemin, à travers cela ? Où trouver les moyens et les forces nécessaires pour porter l’Évangile du saint Auguste ? Ce sont autant d’interrogations auxquelles la conférencière a tenté d’apporter des réponses.
Si la révolution culturelle mondiale intègre tous les aspects de la vie sociétale, la formation a abordé plus particulièrement la révolution ethnique que cette dernière exprime ainsi que les enjeux anthropologiques de la mondialisation des révolutions féministe et sexuelle occidentales. Aussi, la présentation de la conférencière révèle-t-elle que la déconstruction de l’anthropologie judéo-chrétienne est la source des dysfonctionnements sociopolitiques marquant la gouvernance mondiale actuelle.

Par Mohamed DIAWARA

 

Source: info-matin

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