La révocation du Maire de l’Union pour la République et la Démocratie(Urd) de la Commune VI, Alou Coulibaly, est perçue aujourd’hui par des nombreux observateurs de la vie politique malienne comme une véritable injustice. Il est une nouvelle victime de ce régime sans loi ni foi.
S’il a une chose que le RPM n’a jamais digéré, c’est bien la brillante victoire d’Alou Coulibaly en commune VI du district de Bamako. Mercredi passé, en conseil des ministres, le parti au pouvoir lui a fait payer cela en procédant à sa révocation arbitraire. Cet acte est une véritable entorse à la démocratie malienne. Il démontre à suffisance jusqu’où ce régime est prêt à aller pour voler le pouvoir des citoyens maliens. Cette décision à deux poids deux mesures est un très mauvais message à l’approche de l’élection présidentielle de juillet. Plusieurs maires du camp présidentiel ont été cité dans des grandes affaires qui ont défraie la chronique dont le camp clair du Maire de la Commune II. Jamais aucune action de sanctions n’a été prise en son encontre. Le Rpm a de nouveau montré sa petitesse et son incapacité à jouer le jeu démocratique sans coup bas et tricherie pour accéder à un seul poste électif dans ce pays. Le gouvernement à fait ce qu’il a affaire. La balle est dans le camp des citoyens de la Commune VI. C’est à elle de montrer au RPM qu’il ne peut pas voler leur voix et exiger à ce que justice soit faite dans cette affaire et que le Maire Coulibaly soit remis dans ces droits.
I. MAIGA
Source: Le Démocrate