Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

REVISION CONSTITUTIONNELLE : La plateforme « an te a bana » durcit sa position

Ils étaient nombreux à la place du Cinquantenaire lors du meeting de la Plateforme An te a bana qui a vu la présence de certains acteurs de la classe politique, des leaders d’associations, des religieux et des syndicats.

marche manifestation marche foule anti revision constitutionnelle mali foule

Ainsi, la Plateforme persiste toujours dans sa logique qui est de rejeter le référendum et de demander au président de la République de renoncer purement et simplement à cette révision constitutionnelle. Pour ce faire, elle décide d’aller jusqu’au bout de ce combat.

La Plateforme précise qu’elle n’est systématiquement opposée à aucune réforme, mais, selon elle, dans la situation actuelle d’insécurité généralisée et chronique, on ne peut pas accepter qu’il y ait des Maliens qui décident de voter oui ou non et d’autres Maliens à qui on ne demandera même pas leur avis. D’où la décision de rejeter ce référendum, car dira la coordinatrice Mme Sy Kadiatou Sow, on n’acceptera pas que les Maliens soient divisés, parce qu’un régime en a décidé ainsi.

A l’en croire, tout a été mis en œuvre pour diviser et empêcher la tenue de ce meeting. Mais, avec la volonté et l’engagement des uns et des autres, « nous avons fait une démonstration de force », dit-elle. « Nous sommes en République démocratique et les lois de la République nous autorisent à manifester », a t-elle ajouté.

En ce qui concerne le refus du débat par la Plateforme à l’ORTM, la coordinatrice s’est inscrite en faux contre les accusations non-fondées. « Nous sommes entrain de gagner ce combat ». Une raison de plus qu’ils veulent nous intimider par tous les moyens.

Pour preuve, la Plateforme se dit voir interdire d’aller faire des campagnes dans les régions. Toutefois, elle entend protester officiellement contre cela. Elle sollicite l’accompagnement des médias privés pour véhiculer le message et aussi de jouer leur partition dans ce combat, car avant tout nous sommes tous des Maliens, explique Mme Sy.

L’ex-Premier ministre Modibo Sidibé, dira qu’un référendum doit se tenir dans une circonstance apaisée et là, dit-il, c’est le contraire. A ses dires, « le pays n’a pas besoin de ça actuellement, car certains de nos territoires sont occupés et que l’administration n’est pas présente, les écoles sont fermées également ». Ils étaient présents à ce meeting : Soumeyla Cissé, Tiéblé Dramé, Soumana Sacko, Amadou Thiam, Mody N’diaye, Chouala Bayaya Haidara, Ousmane Amion Guindo (CSTM), le représentant des Maliens de l’extérieur, l’ex-ministre Daba Diawara, Ras Bath.

Ibrahima Ndiaye

 

Source: lesechos

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance