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Réunion entre les parties maliennes et la médiation internationale demain à Alger : Mise sur les rails de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali

Retrouvailles demain à Alger pour les parties maliennes, et la médiation internationale élargie. Cette première rencontre, depuis la signature à Bamako, le 15 mai dernier, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Nord du Mali, a pour objectif, le parachèvement du processus en cours, en vue de parvenir à une paix durable et définitive. Dans un communiqué rendu public mercredi dernier par le ministère des Affaires étrangères, il a été souligné que cette série de consultations est destinée à réunir les conditions nécessaires pour «favoriser la consolidation des résultats enregistrés dans le processus de paix». Il est à rappeler que les signataires de l’Accord, à savoir le gouvernement malien et les mouvements politico-militaires du Nord, regroupés au sein de la Plate-forme ou de la Coordination des mouvement de l’Azawad, à savoir la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance), avaient tous insisté sur le nécessaire accompagnement de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de file pour la mise en œuvre de cet Accord. D’où la décision de la médiation élargie de tenir la série de consultations à Alger.

mnla rebelle azawad touareg negociation pourparles paix dialogue algerieLa réussite de cet Accord, notamment dans sa partie respect du cessez-le-feu, reste tributaire de «la capacité de la communauté internationale à respecter ses engagements», a tenu à rappeler le porte-parole de la Plate-forme, maître Harouna Tourey. Jeudi, au terme d’une audience accordée à la présidente de l’Assemblée nationale de la République serbe, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé que la réunion de ce lundi portera sur la mise en place de «mécanismes» et un d’«système global et intégré», pour un «cessez-le-feu et son contrôle au nord du Mali». Le défi majeur auquel sera confrontée la médiation est celui de savoir comment amener toutes les parties maliennes à respecter le cessez-le-feu, sachant que, par le passé, elles n’ont pas tenu leurs engagements pris devant la communauté internationale.
Lorsqu’elles sont mises devant leurs responsabilités, les parties se rejettent la balle, d’autant qu’il est très difficile sur le terrain de vérifier la véracité des accusations que les unes et les autres se portent. Ainsi, a rappelé M. Lamamra, «il existe pas moins de trois accords sur la cessation des hostilités signés à différentes étapes du processus d’Alger», soulignant que ces derniers «ont été tantôt respectés, tantôt transgressés». C’est pourquoi le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a souligné l’importance, pour les parties en conflit, de respecter les engagements souscrits, et ce qu’«elles soient dans le camp de l’État ou celui des mouvements politiques armés».
C’est assurément l’une des conditions — si ce n’est la condition sine qua non — «afin de pouvoir ouvrir la voie devant l’application de l’accord issu du processus d’Alger et contribuer à isoler les groupes terroristes dans le Nord qui veulent entretenir la confusion pour imposer leur influence sur les citoyens et maintenir un statu quo chaotique», selon M. Lamamra. Par ailleurs, et s’agissant des trois autres composantes de la CMA (MNLA, MAA et HCUA) qui n’ont pas encore signé le document, qu’elles ont cependant paraphé le 14 mai à Alger, elles sont exhortées par la médiation, à le faire «dans les meilleurs délais». Une signature qui contribuera à isoler et à affaiblir les groupes terroristes dans le Nord.

source : Autre Presse

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