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Réunie en sommet, l’Union africaine cherche la voie de l’émancipation

C’est le grand chantier de l’Union africaine. Depuis un an, les 55 chefs d’Etat de l’organisation panafricaine veulent s’affranchir de la tutelle financière des bailleurs de fonds chinois et occidentaux pour conquérir une nouvelle crédibilité. L’an dernier, ils ont trouvé une astuce pour s’autofinancer.

Moussa Faki Mahamat union africaine

Mais aujourd’hui, à l’ouverture du 29e sommet de l’UA à Addis-Abeba, c’est l’heure de vérité sur la question du financement.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a une jolie formule pour expliquer la démarche de ses homologues africains et de lui-même : « Nous ne pouvons pas dire aux bailleurs de fonds non africains, nous sommes autonomes et leur dire dans le même temps, donnez-nous votre argent. »

A l’initiative du Guinéen Alpha Condé, qui préside cette année l’Union africaine, et du Rwandais Paul Kagame, qui pilote le Comité pour la réforme de l’UA, les chefs d’Etat africains veulent donc sortir de l’assistanat. Ils ne veulent plus vivre ce que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, ressent comme une humiliation : « Le problème actuel, c’est que nous avions un financement qui, si vous me le permettez, fait honte à nous qui sommes Africains. Plus de 50 % de nos financements viennent des bailleurs de fonds non africains. Ce n’est pas normal quand on veut prendre en main son propre destin, de se faire financer par les autres. Ce qui fait que dans les décisions, la plupart du temps les décisions sont influencées par les donneurs, par ceux qui nous financent. »

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