« Les deux continents sont liés. Quand bien même il se pourrait que des gens en doutent, en France et en Europe, ils ne pourront réussir s’ils n’aident pas l’Afrique à réussir. Même s’ils n’aiment pas l’Afrique, leur intérêt, leur intérêt égoïste c’est que l’Afrique réussisse », a-t-il plaidé en clôturant une conférence de l’Agence française de développement (AFD).
Une « nouvelle alliance »
Le chef de l’État a aussi appelé à une « nouvelle alliance » entre l’Europe et l’Afrique et « un partenariat d’égal à égal », à la veille d’un sommet UE/Union africaine à Bruxelles.
Pour « renouveler le regard », il a souhaité que dans les prochaines semaines l’AFD change de noms car les mots d’« aide au développement, ça ne passe plus », a-t-il déclaré.
« L’objectif est d’apporter des financements à l’échelle des enjeux en Afrique »
En outre, les institutions financières et de développement européennes vont mobiliser 30 milliards d’euros entre 2021 et 2027 pour l’Afrique subsaharienne, dans le cadre d’un projet européen d’investissements sur le continent. « L’objectif est d’apporter des financements à l’échelle des enjeux en Afrique », selon le directeur général de l’AFD Rémy Rioux.