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RETRAIT DEFINITIF DE LA MINUSMA : Les actifs, équipements et inventaires affectés vers d’autres opérations de l’ONU

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali

(MINUSMA) amorce son retrait définitif du pays. Ce départ des troupes onusiennes doit être accompagné du transfert des actifs cumulés, notamment les équipements et autres, tout au long de leur séjour. Ce départ, la MINUSMA compte l’accomplir conformément aux directives établies par l’ONU.

C’est du moins ce qu’on retient du Bureau de communication stratégique et de l’information publique de la mission onusienne au Mali.
Selon cette source, la MINUSMA s’apprête à franchir une nouvelle étape importante dans le cadre de son retrait définitif du Mali d’ici au 31 décembre 2023.
« Au-delà de son simple départ, la Mission se doit de s’assurer que les actifs accumulés durant son mandat soient transférés de manière responsable et en toute transparence », a-t- elle déclaré.
Et de rappeler : « au cours de son mandat au Mali, la MINUSMA a accumulé divers actifs, essentiels aux initiatives de maintien de la paix et à la protection des populations locales maliennes. À l’approche de la date de retrait, il devient primordial de gérer ces actifs de façon à en préserver la valeur. Cela implique également de garantir que leur transfert ou leur cession soit parfaitement conforme aux directives établies par l’ONU ».
Cession conformément aux réglementations de l’ONU
Selon notre source, le processus de cession respecte le règlement et règles financières des Nations-Unies (UNFRR).
« Au fur et à mesure que l’empreinte de la MINUSMA diminue, les actifs, équipements et inventaires jugés superflus seront redirigés vers d’autres opérations de la paix de l’ONU et des missions politiques spéciales. Ces actifs englobent des équipements qui répondent à des besoins identifiés dans d’autres missions, ainsi que des articles qui possèdent des certifications spécifiques pour les utilisateurs finaux ou qui ont des restrictions concernant leur cession à des tiers », a précisé la source.
Et d’ajouter : « Si les missions de paix ou politiques n’ont pas besoin de certains actifs, les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies au Mali auront l’opportunité de les acheter. Ensuite, tout bien excédentaire restant sera disponible pour la vente commerciale. Cette étape sera effectuée en collaboration avec les autorités douanières pour déterminer les droits de douane et tarifs en vigueur ».
Par ailleurs, précise notre source : « De plus, sur demande d’organisations internationales, d’entités gouvernementales ou d’organisations à but non lucratif sélectionnées, certains biens peuvent être donnés ou vendus à un prix symbolique. Cependant, ces organisations peuvent bénéficier de cette opportunité seulement si leurs objectifs correspondent à ceux fixés par l’ONU pour ses missions au Mali ».
Transfert d’infrastructures aux autorités nationales
Toutefois, a fait savoir notre source, certaines infrastructures construites par la MINUSMA pourraient être cédées au gouvernement malien.
« Cela comprend les aérodromes, les bâtiments et les ponts par exemple. La compensation pour ces actifs sera déterminée d’un commun accord entre l’ONU et le gouvernement du Mali. Si certains actifs ne font pas l’objet d’une compensation financière, ils seront remis gratuitement au gouvernement malien une fois que les approbations nécessaires auront été obtenues ».
Dans la même dynamique, souligne la source, « La réduction progressive de l’empreinte de la MINUSMA entraînera un déplacement important du personnel et des équipements, tant au Mali que vers les pays voisins. Des documents détaillés décrivant ces mouvements et transferts de biens seront partagés avec les autorités gouvernementales pour un retrait dans les meilleures conditions ».
Retrait transparent
Enfin, il estime « essentiel de comprendre que toutes ces procédures de cession d’actifs suivent strictement le Règlement et Règles financières des Nations-Unies ainsi que la Résolution 2690 (2023) du Conseil de sécurité. Cette dernière souligne l’importance de travailler en harmonie avec le gouvernement malien pendant la réduction des effectifs et la liquidation de la mission ».
Source : l’Indicateur du Renouveau
Mise en ligne : Moctar Koné
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