Depuis 2013, des affrontements armés violents, qui ont éclaté dans le pays, entre les troupes gouvernementales du Président Salva Kiir à des rebelles proches de son ancien Vice-président Riek Machar, n’ont toujours pas cessé.

Plusieurs organisations non gouvernementales et les agences onusiennes ont décidé, ce lundi, de retirer leurs personnels. Selon des sources proches des agences humanitaires, 300 000 personnes vivant à Leer et d’autres villes risqueraient d’être privées de l’aide humanitaire. Devant ces escalades militaires, le Comité International pour la Croix Rouge a tiré la sonnette d’alarme sur la sécurité des milliers de civils qui fuient les zones de combats dans l’Etat de l’Unité. De même, le chef de la mission des Médecins Sans Frontière (MSF) a exprimé son regret de laisser des milliers des civils sans « soins médicaux cruciaux et vitaux ».

Depuis son accession à l’indépendance, en 2011, le Soudan du Sud ne parvient toujours pas à juguler l’épineuse question sécuritaire. La scission du pays avec Khartoum n’a pas apporté une solution durable telle que espérée par le Soudan du Sud qui sombre de plus en plus dans un conflit ethnique d’une rare violence. La communauté internationale semble, elle aussi, dépassée par la situation actuelle qui prévaut dans ce pays.

Source: Afrik