Les derniers examens du Diplôme d’Etudes Fondamentales ont débuté le 29 Juillet dernier avec l’ouverture de la première enveloppe par le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé.
Mais malgré la corruption à grande échelle, constatée et révélée durant les épreuves du DEF, les choses semblent ne donner la mention souhaitée. Plusieurs de nos sources, syndicales et sécuritaires, font état de repêchages, de façon unilatérale, au niveau des candidats des écoles publiques. « Des élèves du public doivent être repêchés jusqu’à 08 de moyenne » rapporte une de nos sources.
Nos investigations auprès de certains cadres du ministère, attestent que le taux de réussite des candidats des écoles privées semblerait plus élevé que celui des écoles publiques. Cela s’explique par l’intensité et la fréquence des grèves dans le secteur public.
Le ministre de l’éducation avait promis une date buttoir pour la publication des résultats, mais visiblement, la cuisine n’a pas bien été dosée. En promettant qu’il n’y aurait pas de fraudes, Timore Tioulenta s’était fait totalement fait engloutir par le déroulé des événements. Des directeurs de CAP, et d’académie ont attesté des fraudes et sanctionné des complices à plusieurs niveaux.
Depuis le 25 Août, des jeunes vivent des fausses alertes quant à ces résultats qui ne viennent pas encore.