Les rideaux sont tombés sur les élections législatives 2020, le jeudi 30 avril dernier. Sauf que la pilule a du mal à passer, avec des populations dans la rue depuis, et une guerre des chiffres sans précédent. En plus que soit vilipendée la personne de Mme Manassa Danioko, on peut s’attendre à des incidences sur la lutte contre le Coronavirus suite à cette montée des manifestations populaires à travers le Mali.
Fidèle à elle-même, la présidente de la Cour Constitutionnelle,Mme Manassa Danioko, du Mali a fait le buzz. Tout d’abord en récusant la presse privée malgré la levée de boucliers à son endroit. Aussi, elle n’a pas manqué d’outrepasser ses attributions en jouant à la compassion à l’endroit des candidats annoncés perdants. Dans un contexte hyper tendu, Manassa Danioko déclarera :
« Ceux qui n’ont pas gagné, ce n’est pas grave. La prochaine fois ce sera votre tour ».
Manassa Danioko
Des propos insultants quand il s’agit de l’avenir politique de certains, déjà que tous les candidats sortent d’une campagne qui leur aura coûté plus de vingt (20) millions de Francs CFA. Seulement, assez de retournements de situation ont animé cette proclamation définitive des résultats. On peut citer le cas de Bougouni, où l’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola est tombé ainsi que Sikasso, où l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) perd en faveur du Rassemblement Pour le Mali (RPM) et la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM).
Le scénario attendu de tous était celui de la Commune V avec Moussa Timbiné qui sera reconduit, sinon repêché. Une décision qui provoquera des troubles durant le week-end écoulé. Pareil au niveau de Bougouni, Sikasso, ainsi que dans la région de Mopti à Sévaré. En plus de contester les résultats, les manifestants ont bravé les interdictions relatives au COVID-19.
Allusion faites aux regroupements de plus de cinquante (50) personnes. On peut voir au-delà du chiffre requis à travers les images visibles depuis les réseaux sociaux. Cadre où chacun y va de son commentaire, traitant de tous les noms d’oiseaux la présidente de la Cour Constitutionnelle.
Situation qui expose sa sécurité à l’image d’une certaine Aminata dite Ami Kane alors accusée en son temps d’avoir détruit tous les commerces de Bamako. L’ampleur des insultes est telle qu’on peut bien y voir des règlements de comptes.
Sauf que la situation qui dégénère au fil des jours a fini par avoir raison d’une chose : la rentrée parlementaire. Prévue le samedi 2 mai, elle est reportée sine die. Au bout du compte, nul n’est en mesure de se situer sur l’installation de la nouvelle législature.
Par contre, il faudra bien s’attendre à (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 04 MAI 2020
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON