Après une première suspension, le 11 janvier 2022, la Compagnie française Air France a suspendu, la semaine dernière, ses vols en destination du Mali et du Burkina jusqu’au 11 août 2023. Après expiration de ce délai, la Compagnie a sollicité les autorités maliennes de la reprise de ses activités. Une demande qui a été rejetée en bloc par le gouvernement.
Cette décision vise à faire respecter notre pays vis-à-vis des autorités françaises notamment de la Compagnie française qui n’est pas à son premier coup, apprend-on du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Si en janvier 2022, les autorités avaient déploré cette attitude, en 2023, tel n’est pas le cas. Air France risque gros cette fois-ci. Puisque, selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, le gouvernement a annulé l’exploitation de la Compagnie pour l’instant.
Et d’ajouter que le désert de la compagnie française sera redistribué à des aviateurs qui guettent la destination malienne et qu’Air France devra introduire une nouvelle demande d’exploitation avec comme conséquence le bouleversement de son plan de vol dans la sous-région.
Selon le ministre Diop, pour arrêter le désert d’un pays, les conventions indiquent trois jours d’avertissement auprès de l’Etat en question avant l’application de la décision. Tel qui n’a pas été le cas d’Air France, s’indigne-t-il. Mais selon le ministre « la décision a été prise au moment où des passagers étaient à bord des avions en destination du Mali, et qui sont toujours bloqués en Tunisie. »
A noter que des milliers de passagers sont restés bloqués en France pendant cette période des vacances.
Source : l’Indicateur du Renouveau
