Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

REPRISE DES HOSTILITÉS À BADALABOUGOU, ÉPICENTRE DE LA CONTESTATION, HIER DES JEUNES DETERMINÉS À MENER CE COMBAT JUSQU’AU BOUT

Après plusieurs communiqués de protestation des partis politiques de la mouvance présidentielle et de la Communauté Internationale exhortant le pouvoir malien sous pression à libérer les leaders de la contestation pour tenter de mettre fin aux troubles qui ont conduit à l’instauration d’un climat semi-insurrectionnel à Bamako, au cours du week-end. Les hostilités reprennent à nouveau dans le quartier Badalabougou, épicentre de la contestation du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).

 

Après de violents affrontements entre les jeunes du quartier de Badalabougou, présents à la mosquée de l’Imam Mahmoud Dicko, dans la nuit de dimanche à lundi, provoquant la mort d’une dizaine de ces jeunes par balles réelles des éléments de la Force Spéciale Anti-Terroriste (FORSAT). Au centre des évènements de Badalabougou, c’est l’Imam Mahmoud Dicko que les jeunes fidèles disaient vouloir protéger d’une probable arrestation de la FORSAT.

Cependant, dans l’après-midi du dimanche 12 juillet dernier, après l’enterrement des victimes de la tuerie des Forces Spéciales Anti-Terroristes (FORSAT), l’Imam Dicko avait lancé un appel au calme qui paraît avoir été au moins partiellement entendu. C’est ainsi que, les jeunes se sont retrouvés pour paralyser la circulation dans la matinée du lundi, au moment où les policiers affichaient une forte présence au niveau du pont, un axe incontournable pour se rendre en ville.

Des coups de feu retentissent à Badalabougou, où les hostilités entre manifestants et forces de l’ordre reprennent. Au Quartier-Mali, à l’entrée du Pont Fahd, les jeunes ont érigé des barricades. Les pneus sont en train de brûler. De la colline de Badalabougou on entend des coups de feu en bas de la colline où les jeunes bloquent l’accès de la mosquée de l’Imam Mahmoud Dicko. Une chose qui indique, qu’une nouvelle journée sanglante à Bamako se prépare.

Ainsi, malgré la condamnation de la Communauté Internationale, les forces de l’ordre font toujours usage à balles réelles sur les manifestants. Le bilan de pertes en vies humaines est important et ce, depuis le début des hostilités Bamako la capitale est sous le choc: les grands axes sont bloqués, les services étatiques et privés ne sont pas épargnés. Les manifestants exigent la démission du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita et son régime. Il est à noter que la manifestation est un peu suivie dans les différentes capitales régionales du pays.

Bien avant, certains partis politiques de la majorité présidentielle et des représentants de l’Union africaine (UA), de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Union Européenne (UE) au Mali, dans un communiqué commun ont exprimé leur préoccupation et ont appelé à la retenue toutes les parties prenantes à la crise. Ainsi, (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 14 JUILLET 2020

Aïcha CISSÉ

NOUVEL HORIZON

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance