C’est un geste du cœur que l’Honorable Karim Kéita, député élu en Commune II, a accompli à l’endroit des élèves de sa commune. Il a en effet offert 5 000 cahiers et 500 sacs aux écoles publiques de la commune des fondateurs de Bamako.
La cérémonie de remise symbolique de ces matériels scolaires s’est déroulée le mercredi 7 octobre dans les écoles de Place de la République, de Niaréla et de Quinzambougou. C’était en présence du généreux donateur, des parents d’élèves, des directeurs des écoles citées et des élèves, massivement mobilisés.
Cinq autres écoles de la Commune II seront servies en cahiers et en sacs par le député Karim Kéita. Il s’agit des écoles de l’Hippodrome, de Médine, de Missira, de Bougouba et de N’Gomi.
Le Directeur coordinateur de l’Ecole de la République, visiblement ému par ce geste, a indiqué qu’il venait au bon moment. Car, a-t-il dit, son école est confrontée à des problèmes de fournitures scolaires. Ce geste, à l’en croire, va donc lui permettre de faire face à cette situation. C’est pourquoi il s’est engagé à utiliser ces cahiers et sacs à bon escient.
Après la remise de ces kits scolaires, l’Honorable Karim Kéita a déclaré que c’était sa contribution à la rentrée scolaire. «Ce n’est pas beaucoup, ce n’est pas peu non plus. Ce sont des cahiers et des sacs pour aider à compléter les effets scolaires de ces enfants. Ce ne sont pas tous les parents d’élèves qui en ont les moyens. Nous autres, qui sommes mieux nantis, il faut que nous ayons une pensée pour eux.
Je souhaite le faire dorénavant à chaque rentrée scolaire. En accomplissant ce geste, j’ai le cœur un peu serré. J’ai une pensée pour les élèves du Nord du Mali. Cette initiative, je la leur dédie. Ces matériels scolaires seront prioritairement pour les plus démunis et pour les plus méritants.
Il faut très tôt insérer la compétition, pour que les meilleurs puissent sortir de nos écoles. Vous savez, le Président de la République a été lui-même premier du Soudan en 1958, à Hamdallaye. Aujourd’hui, il est Chef de l’Etat. Il faut motiver les enfants. Donc, c’est aussi un acte de motivation», a-t-il ajouté.
L’Honorable Kéita a profité de cette occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités, car, a-t-il relevé, il y a urgence pour l’Ecole de la République. «Cela me touche énormément. C’est la toute première école du Mali, depuis l’époque coloniale.
Elle a aujourd’hui plus de 100 ans. Mais c’est une école qui tombe en lambeaux. Je pense que nous pouvons faire des propositions concrètes. Pourquoi ne pas allouer une autre place aux élèves et récupérer ce bâtiment colonial? C’est une proposition. On pourrait en faire la salle des archives de la bibliothèque de l’Assemblée nationale et garder l’appellation Ecole de la République», a-t-il conclu.
Youssouf Diallo
Source: 22 Septembre