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Rencontre régionale à Niamey sur la gestion de la migration de travail irrégulière

Les ministres du Travail de la zone sahélo-saharienne se sont réunis mercredi à Niamey en vue de la création d’un cadre de coopération en matière de gestion de la migration de travail irrégulière, a-t-on constaté sur place.

L’objectif de cette rencontre organisée conjointement par le Niger et la Libye, en collaboration avec l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est “de contribuer à la création d’un cadre de coopération entre la Libye, le Niger et les pays voisins à travers l’établissement d’un cadre formel facilitant l’encadrement de la migration de travail”, selon le ministre nigérien du Travail Ben Mohamed Omar.

Il s’agit, a-t-il précisé, de “conforter la position des pays et partenaires concernés dans cette initiative, identifié les secteurs d’activités et les domaines de compétences dans lesquels les différents pays impliqués ont besoin de la main-d’oeuvre étrangère, convenir des aspects clés devant régir par des dispositions bilatérales et enfin élaborer une feuille de route conjointe pour l’établissement des disposition convenues à l’issue de la rencontre”.

Le phénomène de la migration, qui demeure aujourd’hui une préoccupation de la communauté internationale, affecte en Afrique “plus particulièrement les pays de la bande sahélo-saharienne caractérisée par des crises économique et sécuritaire ainsi que de forts taux de chômage et du sous-emploi”, a déploré le ministre nigérien.

Selon lui, une migration de main-d’oeuvre bien encadrée et bien gérée offre un énorme potentiel aux gouvernements, aux communautés, aux migrants et autres parties prenantes dans les pays d’origine et de destination.

Evoquant les efforts de son institution en matière de migration, le représentant de l’UE, Riccardo Mattei, a cité entre autres l’établissement d’un fond judiciaire d’urgence en novembre 2015 par les partenaires européens et africains dont le Niger en est le premier bénéficiaire dans la région ouest-africaine avec environ 230 millions d’euros engagés dans des projets nationaux et environs 36 millions dans des projets régionaux.

Le Niger, de part sa position géographique – pays charnière entre le Maghreb et l’Afrique noire – est devenu, ces dix dernières années, une terre de transit en direction de l’Algérie et de la Libye, étapes ultimes vers l’Europe.

Face à ce phénomène, qui a pris une ampleur exceptionnelle ces dernières années, illustrée par un nombre inconnu de morts dans le désert et par des milliers de morts dans la Méditerranée, le gouvernement nigérien, avec l’appui des partenaires, a engagé un combat résolu contre le trafic des migrants.

Le Niger a réduit de plus de 95% les flux migratoires vers la Libye et l’UE en adoptant une loi anti-migratoire en 2015 et en déployant des forces de sécurité avec des moyens adéquats, selon les statistiques officielles.

Source: Agence de presse Xinhua

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