Le 12 décembre dernier, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta, dans le cadre de sa visite en 4ème région, a rencontré les cadres de l’Administration dans la salle de conférence du Gouvernorat. Après avoir dressé un bilan satisfaisant du périple et de l’accueil chaleureux et mémorable à lui réservé par les populations de la 4ème région, IBK s’est dit peiné de partir.

C’est le chef de l’exécutif régional, Monsieur Georges Togo, qui a pris la parole pour non seulement saluer la visite du Président dans la région, mais aussi et surtout présenter la région, les potentialités et les défis pour le développement. « Vous êtes allé directement vers les populations comme elles s’y attendaient », a déclaré le Gouverneur. Selon Georges Togo, les populations se réjouissent déjà des actions en cours notamment, la poursuite des aménagements en maîtrise totale de l’eau, le lancement des travaux de l’échangeur, les routes etc. Toutefois, il n’a pas manqué d’évoquer des attentes et des défis en termes de sécurité et de développement. Il s’agit de la poursuite des aménagements à l’Office du Niger, la construction de routes dans les zones de fortes productions etc. s’agissant de la sécurité, il a indiqué que l’insécurité reste persistante avec la menace de groupes armés dans la forêt du Ouagadou et vers la frontière du Burkina Faso.

IBK, très détendu devant les représentants de l’Etat dans la région, a déclaré que Ségou l’avait conquis. « Cadres de la région de Ségou, vous faites du bon travail. Je vous remercie pour ce que vous faites pour le Mali. Ségou m’a conquis et j’ai de la peine à partir », a-t-il dit.

Pour le Président IBK, les compétences sont à valoriser. « Nul n’a besoin de faire la cour pour occuper tel ou tel poste ».

Pour ce qui est de l’insécurité, Ibrahim Boubacar Kéïta a affirmé que tout sera mis en œuvre pour préserver le poumon économique du Mali. « Rien ne sera de trop pour ce besoin. Ségou sera doté de moyens d’intervention rapide pour juguler les menaces », a rassuré le Président. Et d’ajouter que toutes ces mesures seront formalisées au cours d’un Conseil des Ministres. « Chacun sera engagé avec obligation drastique de résultats ».

  Daouda T. Konaté *envoyé spécial*

Source : Le Challenger