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Rencontre AIGE-PNUD : échanges sur l’appui du processus électoral

Une délégation du PNUD conduite par la Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, Mme Ahunna EZIAKONWA, a été reçue, le vendredi 27 octobre 2023 par le président de l’Autorité de gestion des élections (AIGE), Me Moustapha CISSÉ, dans ses locaux à Badalabougou. il a été question de la collaboration entre les deux parties dans le processus électoral.

Le Président de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE), Moustapha SM CISSE, a reçu, dans le cadre d’une visite de travail, la Directrice régionale du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour l’Afrique, Ahunna EZIAKONWA. Cette rencontre, qui a eu lieu dans la salle de démocratie de l’AIGE, a enregistré la présence de plusieurs membres du collège de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections, ainsi que son secrétaire général, le Colonel Boussourou DRAME et de Maleye DIOP, représentant Résident du PNUD au Mali.
Dans son mot de bienvenue, Le président de l’AIGE a souhaité la bienvenue Mme Ahunna EZIAKONWA, et toute sa délégation au Mali, avant d’exprimer sa fierté d’avoir accueillie cette délégation.
Le Président de l’AIGE a rappelé les challenges d’hier et d’aujourd’hui de l’autorité électorale, à savoir l’organisation du référendum constitutionnel du 18 juin 2023, et la présidentielle à venir qui doit être une élection juste et transparente.
Il a aussi salué le dynamique partenariat qui lie l’AIGE au PNUD à travers le Projet d’Appui aux Reformes et aux Elections au Mali (PAREM).
«Une Autorité indépendante de gestion des élections qui fait son apparition sous un régime de transition est un grand challenge. Nous avons la responsabilité de tenir des élections à date, mais aussi dans les meilleures conditions, et des élections qui seront véritablement démocratiques », a-t-il souligné.
Malgré les défis énormes, la direction de l’AIGE s’est mise à la tâche avec rigueur et détermination. Ainsi, en 10 mois d’existence, l’AIGE, selon son patron, est parvenue à mettre en place une admiration électorale composée d’un bureau de 15 commissaires et plus de 7500 personnes.
Au regard de la loi, l’AIGE, a-t-il fait savoir, est chargée de toutes les prorogations d’organisation et de gestion des élections.
Pour épauler l’AIGE dans cette lourde tâche, l’administration territoriale, en raison de notre tradition électorale, a-t-il expliqué, joue un rôle d’appui.
Au passage, il s’est félicité de la bonne organisation, le 18 juin dernier, du référendum Constitutionnel dans notre pays, qui a été le baptême du feu de l’AIGE.
Cette réussite, a-t-il expliqué, a été rendue possible grâce à la fusion et la mise en synergie des compétences des trois anciennes structures qui avaient en charge l’organisation des élections au Mali, à savoir : la CENI, la DGE et l’administration territoriale. Mais aussi et surtout avec le concours des partis politiques et des organisations de la société.
«Pour la première fois dans l’histoire du processus électoral au Mali, nous avons conçu, élaboré avec l’appui du PNUD un recueil de textes sur les élections à l’usage des coordinations de l’AIGE », a relevé M. CISSE.
L’objectif recherché étant la transparence et la crédibilité du processus grâce à la qualité des actes posés par le représentant de l’AIGE.
En évoquant le report de l’élection présidentielle qui doit marquer la fin de la transition, le président Moustapha CISSE a soutenu que le léger report annoncé par le gouvernement s’expliquait par des raisons techniques essentiellement liées à l’élaboration du fichier électorale à partir de janvier 2024.
«Nous ici à l’AIGE de sauvegarder la qualité d’électeurs, la participation à l’élection de tous les citoyens maliens », a-t-il rassuré. Il s’agit aussi, dit-il, de permettre aux différents candidats de jouer le jeu et de sauver leurs acquis et avantages.
Conscient du fait qu’il n’y a pas d’élection parfaite, le président de l’AIGE a assuré qu’il faudrait bien qu’il y ait des contestations pour que nous puissions améliorer nos pratiques pour qu’en cas de scrutin le vainqueur soit reconnu et salué par les perdants.
Selon lui, du point de vue logistique, l’AIGE a tout ce qu’il faut pour organiser des élections crédibles et transparentes.
«L’Etat du Mali a mis à notre disposition tous les moyens dont nous avons besoins», a-t-il été clair.
A cela s’ajoute aussi l’appui des partenaires l’image du PNUD qui a déjà équipé la cellule de communication de l’AIGE de matériels audiovisuel performants.
Enfin, la Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, Mme Ahunna EZIAKONWA, a souligné que sa visite avait pour objectif de réaffirmer l’accompagnement et le soutien de son Organisation au processus électoral au Mali, notamment l’AIGE.
Enfin, s’est dite convaincue que le rôle que joue l’AIGE dans ce pays va être déterminant dans le futur pour mener à bien cette transition.

Par Abdoulaye OUATTARA

Info Matin

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