À l’issue de sa réunion consacrée au Mali, le 9 avril, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé les groupes rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher le préaccord de paix conclu le 1er mars à Alger.
Auparavant, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères et médiateur en chef dans la crise malienne, avait sollicité l’appui de Laurent Fabius, son homologue français, pour convaincre le Conseil de tout faire pour que les négociations aboutissent rapidement.
Les menaces de sanctions ciblées contre les chefs des groupes rebelles dans l’hypothèse où ils refuseraient de parapher l’accord se font plus précises. “Seuls les États-Unis étaient réticents, explique une source diplomatique, à Paris, mais les interventions du Tchad [membre non permanent du Conseil de sécurité] et de l’Union africaine les ont conduits à infléchir leur position.” Les sanctions pourraient notamment prendre la forme d’interdictions individuelles de voyager.
Source: Jeune Afrique