Crée en 1998, TechnoLAB – ISTA offre un enseignement ouvert sur le monde et la recherche. Cela, à travers l’application des nouvelles technologies, des techniques managériales, des sciences sociales et des techniques de gestion intégrée. Technolab existe à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Koutiala, Bougouni et s’installe désormais à Gao grâce à une collaboration avec Techno SUP BCG. Prononçant son discours, le représentant du maire de la commune urbaine de Mopti, Idrissa Bela Cissé a salué le rôle que joue Technolab-ista dans la région de Mopti. Ce dernier souligne que les diplômes réceptionnés offrent de nouvelles opportunités aux récipiendaires. De son côté, le chef d’antenne de Technolab-ista Mopti, Amadou Diadie Maïga a annoncé que l’institut « forme des cadres très vite absorbés par le marché d’emploi », depuis 12 ans. « Technolab n’hésitera pas à vous fournir des formations de qualité. Je vous invite à fournir des efforts en vue d’obtenir les résultats escomptés. Que ce diplôme vous ouvre des portes de la réussite », a-t-il dit. Abordant dans le même sens, le représentant du parrain, Ali Guindo et celui du gouverneur de Mopti, kantara Diawara ont encouragé les récipiendaires à promouvoir l’excellence. A son tour, le Président de Technolab-ista, en l’occurrence Daouda Diakité fera savoir que le réseau TechnoLAB – ISTA compte, aujourd’hui, plus de 3 000 étudiants sur l’ensemble du territoire national .A ses dires, la quasi-totalité des diplômes de Technolab sont reconnus par l’État malien. « 32 de nos diplômes sont accrédités par CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) en 2022 », a-t-il précisé. Puis de poursuivre : « J’invite les récipiendaires à cultiver des valeurs morales comme l’humilité, le respect de l’autre, la tolérance, l’intégrité, la rigueur morale et l’esprit de sacrifice pour le Mali. Ce pays vivant actuellement dans une impasse et qui, dit-il, doit normalement s’attendre à beaucoup de vous (étudiants) ». En outre, le DG a indiqué que le diplôme n’est pas une fin en soi. « Considérez le diplôme comme un outil. Si vous en faites bon usage, vous en récolterez les fruits. Dans le cas contraire, que Dieu vous en garde, vous ne trouverez que des illusions et des amertumes au bout du chemin », a-t-il conseillé. Puis de finir par dire : « Le diplôme est important, mais il ne suffira pas à vous assurer un réel épanouissement dans votre société. C’est comme une clé qui vous permet d’ouvrir une porte, mais quelle porte ouvrir pour y faire quoi ?», a-t-il conclu
Remise de diplômes, un évènement émaillé par des festivités !
Dans le souci de se rapprocher de ses étudiants, Technolab-Ista antenne de Mopti a organisé une série d’activités, à savoir : un séminaire sur le fonctionnement des agences du système des Nations unies, un match de football et une soirée traditionnelle. Des activités qui ont eu lieu les 17 et 18 février à Mopti. À cette occasion, certaines institutions des nations-unies ont animé un séminaire sur leurs modes de fonctionnement et leurs objectifs. C’était le jeudi 17 février à la maison des artisans de Mopti. Pour la circonstance, Daouda Diakité a rappelé qu’aussitôt après l’installation de l’antenne de Technolab-Ista à Mopti, en 2012, le contexte sécuritaire a bouleversé le fonctionnement des choses. Mais, s’est-il félicité, cela n’a pas empêché la mise en place des choses.« Je suis très reconnaissant aux efforts du Directeur régional qui a déployé d’intenses efforts pour permettre notre maintien. Technolab qui est à sa 24e année a fait aussi le choix de suivre les politiques en cours, dans notre pays. Notamment, ajoute-t-il, les politiques de déconcentration qui permettent à plusieurs utilisateurs de nos services de bénéficier des retombées et autres perspectives ».S’agissant, selon lui, des politiques qui peuvent découler des cursus de formation « que nous accordons dans une dynamique de qualité ». Se prononçant sur les avantages du séminaire avec les agences du système des Nations Unies, Daouda déclare que cela permet d’apercevoir d’autres axes. C’est-à-dire, des axes qui pourraient être développés avec lesdits organes onusiens. « Il y a d’abord les facilités de stage pour nos étudiants. Ceux-ci ont une vision un peu vaste sur le fonctionnement de ces institutions ». Ensuite, a-t-il évoqué, il y a la facilité de faire aussi une ouverture à l’internationale. Pour sa part, l’étudiant Yacouba Diarra a exprimé ceci : « J’ai appris beaucoup de choses sur ces organismes des Nations-Unies : leurs rôles, leurs modes de fonctionnement dans les pays, leurs mandats, leurs domaines d’intervention… » Quant à l’étudiante Djénéba Koné, elle trouve que ledit séminaire lui a été bénéfique. « J’ai appris des choses que j’ignorais sur ces agences des Nations Unies. L’histoire relatée par chacun des chefs de projets des agences du système Onusien m’a inspiré », a-t-elle dit. La cérémonie a pris fin par un match de football et une séance de formations sur les techniques de recherche d’un emploi, dans la journée du 18 février.
Maffenin Diarra
Source: Le Pays