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Reformes institutionnelles et réconciliation au Burkina et au Mali : Les femmes s’engagent

La Convergence des Femmes du Mali et la Coalition Femme, Paix et sécurité (Cofepax) du Burkina Faso, en collaboration avec l’Institut National Démocratique (NDI),  ont organisé, le mardi 16 octobre dernier à l’hôtel Salam de Bamako, une conférence de presse. Objectifs : expliquer le projet femme, promouvoir la paix et la sécurité à travers les processus de réforme et de la réconciliation au Mali et au Burkina Faso.

La conférence était co-animée par la présidente de  la Convergence des femmes du Mali, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, Dr  Kyélème Justine Coulidiati, présidente du  Cofepax et coordinatrice de la plateforme des femmes du G5 Sahel.

Ce  projet, financé par le National Institute Democratic (NDI), vise à renforcer la capacité des femmes à la réforme politique et les processus de réconciliation au Burkina Faso et au Mali. Aussi, il vise à aider les femmes à défendre une reforme inclusive et de réconciliation, déterminer comment les femmes peuvent-elles et doivent-elles être impliquées dans le processus de réconciliation et de paix au Mali et au Burkina ?

En effet, les femmes, bien qu’étant impliquées dans le processus de sécurité et de paix, ont un pourcentage très faible en matière de représentativité dans les sphères de prise de décision. Donc, il s’agit à travers cette rencontre sous régionale de répondre aux difficultés de sous-représentation des femmes dans la construction de la paix, afin que ces dernières puissent se familiariser avec les outils et les techniques d’animation de focus-groupes pour recueillir les préoccupations des populations et les informations sur l’implication des hommes et des femmes dans les différents processus.

Pour la présidente de la Convergence des Femmes du Mali, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, ce projet est un engagement des femmes leaders du Mali à apporter leur contribution dans l’édification de la paix et de la réconciliation. Elle précise que ce programme réuni en son sein 30 faitières.

La présidente de la Cofepax, Justine Kyélème, a déclaré que ce programme, mis en place par le projet NDI au Mali et au Burkina, vient à point nommé : « Car, le Mali connaît, au même titre que le Burkina, des difficultés sur le plan économique, social et sécuritaire… ». L’urgence est de restaurer la paix durable et la sécurité en augmentant la participation des femmes au processus de paix et la prise de décision dans les deux pays, dira Mme Kyélème.

Par ailleurs, elle a exhorté les femmes à plus d’engagement au risque de rater les décisions importantes sur leurs implications dans le processus de paix et de sécurité. «  Beaucoup de programmes ont été mis en place sans l’implication de l’aspect genre. Mais, ensemble nous lutterons sans l’appui des hommes pour que les choses changent », a-t-elle ajouté.

Mémé Sanogo

 

Source: L’ Aube

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