pour l’autofinancement de l’Union africaine, son nouveau président, le Rwandais Paul Kagame, a une bonne idée : une taxe de 0,2% sur les produits importés. Mais au terme du 30e sommet de l’UA, on voit que plusieurs pays, dont l’Egypte et l’Afrique du Sud, font de la résistance. Paul Kagame va-t-il gagner son pari ? Ally Coulibaly est le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur. À l’issue de ce sommet, il donne son point de vue au micro de nos envoyés spéciaux à Addis-Abeba, Christophe Boisbouvier.
Cette réforme de l’Union africaine est-elle vraiment nécessaire ?
Ally Coulibaly : Plus que nécessaire, elle s’impose. Ce que je constate, c’est qu’il y a une rupture avec le passé et qu’aujourd’hui, l’Union africaine, il est tout à fait normal qu’elle cherche à prendre son destin en main. Comment pouvez-vous concevoir qu’une institution du niveau de l’Union africaine ne puisse pas avoir les ressources nécessaires pour se financer ? C’est scandaleux, affligeant ! Ce sont les bailleurs de fonds étrangers qui financent l’Union africaine. Cette réforme, qui est portée par le président Paul Kagame, a notre soutien, a en tout cas le soutien d’Alassane Ouattar
Source: rfi