Le jeudi 30 juin a servi de cadre à la session de validation aux documents de plaidoyer, tenue à la Maison du partenariat, au Quartier du fleuve. Objectif : Contribuer à la reconnaissance de l’eau et l’assainissement comme un droit constitutionnel au Mali. Etaient notamment présents : des membres de la Coalition Nationale-Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA Wash), ceux de l’Association Malienne pour la Promotion du Sahel (AMAPROS), et un représentant du ministère de la Refondation.
Les deux documents traitent la reconnaissance de l’eau et de l’assainissement comme droit constitutionnel au Mali et la prise en compte de l’équité, l’inclusion, des principes de gouvernance et de transparence dans les nouveaux programmes “eau et assainissement” au Mali.
Prenant la parole, le président de la Coalition nationale de la campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement, (CN-CIEPA Wash), Donantié Dao, a souligné qu’il faut œuvrer à contribuer à l’amélioration de la gouvernance et à la lutte contre la corruption dans le domaine de l’accès aux services sociaux de base par l’entremise d’une société civile forte d’ici à 2025. Nous sommes en processus de réforme. Nous avons saisi cette opportunité pour que l’accès à l’eau et l’assainissement soit inscrit dans la Constitution. Faire de l’assainissement et l’eau un droit constitutionnel.
Pour la représentante de la Direction Nationale de l’Assainissement et de Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN), Aïchata Cissé, cette initiative coïncide à la réforme relative à l’eau et à l’assainissement sans oublier les questions liées à l’équité et l’inclusion. A l’en croire, il s’agit d’amener les organisations de la société civile (OSC) à s’impliquer davantage dans le processus des réformes en cours et singulièrement dans la relecture de la Constitution.
Quant au représentant du ministre de la Refondation de l’Etat en charge des Relations institutionnelles, Samuel Diarra, il a réitéré la volonté des plus hautes autorités pour la prise en charge des questions liées à l’eau, à l’assainissement et la lutte contre la corruption. Il a souligné la nécessité pour tous les acteurs (Etat comme OSC) de s’impliquer pour améliorer le secteur eau et assainissement sur toute l’étendue du territoire national. « Le secteur de l’eau et de l’assainissement est un gage du développement humain », a-t-il reconnu.
Au cours des travaux, un comité d’appui a été mis en place afin d’assister le consultant dans la production de la note de plaidoyer.
A propos des résultats, les OSC disposent d’arguments de plaidoyer à même de convaincre les autres acteurs à soutenir le processus de reconnaissance de l’eau et l’assainissement comme un droit constitutionnel au Mali.
Enfin, les OSC du secteur et les autres organisations se sont engagés à fédérer leurs efforts et approches en vue de la reconnaissance de l’eau et l’assainissement comme un droit fondamental au Mali.
- Sangaré
Source: Journal Les Échos- Mali