L’Alliance pour le renouveau citoyen (ARC) est le nom d’une grande plateforme qui vient de voir le jour. Elle est composée de plusieurs partis politiques, d’associations, de mouvements et d’ONG. L’annonce a été faite, hier mercredi 22 Septembre, par les initiateurs, à la faveur d’un point de presse, au Mémorial Modibo KEITA. C’était sous la présidence de Luc GOITA, en présence de l’ancien ministre Dramane DEMBÉLÉ ; de la présidente du Mouvement humanitaire Adja Fifi TOUNKARA, et les responsables de plusieurs associations membres.
Cette nouvelle plateforme se veut le porte-étendard de la justice sociale dans notre pays. Elle entend donner un signal fort d’engagement et de patriotisme pour un Mali uni et prospère. Nourrissant l’ambition de servir et non de se servir, l’ARC exprime son soutien aux autorités de la Transition et se prépare à participer aux futures élections.
En campant le décor, M. MOUNKORO a expliqué que l’Alliance pour le renouveau citoyen s’engage pour la refondation de notre pays. Pour cela, dit-il, la plateforme se bat pour la réparation sociale, pour une justice sociale et une chance égale pour tous. Il a déclaré que l’ARC ne ménagera aucun effort pour soutenir la Transition et participera à futures élections à tous les niveaux.
Pour sa part, Luc GOITA dira que l’Alliance pour le Renouveau Citoyen Mali (ARC-Mali), dont la devise est Confiance, Éthique et Loyauté, et qui a comme devise ‘’servir et non se servir’’, est un regroupement d’associations, de mouvements, de partis politiques, d’ONG et de personnes physiques.
« Nous avions décidé de créer cette plateforme pour participer activement à la refondation de notre pays le Mali. ARC-Mali est un front des progressistes avec une offre politique de réparation sociale par la justice sociale. Le Mali est notre ambition. Notre horizon est la nation malienne, une fusion des harmonies et des différences », a expliqué Luc GOITA.
Il a déclaré que le destin de notre nation était menacé et que pour assurer sa survie, il faudrait mobiliser toutes les intelligences et toutes les ressources humaines autour d’un objectif commun pour bâtir un Mali stable.
« Notre but est : accompagner la transition pour qu’elle réussisse ; participer aux élections à tous les niveaux. La reconstruction d’un l’État fort, juste et solidaire. Nos chantiers sont divers : la refondation de l’école de la République comme le cerveau de notre développement et de l’avenir de tous les enfants. La restauration d’un État fort par l’affirmation de notre souveraineté nationale en matière de défense et de sécurité. La réduction des inégalités sociales en assurant à tous l’accès au savoir, aux soins de santé et à l’emploi. L’égalité de tous devant la loi par la lutte contre la fraude et la corruption », a détaillé Luc GOITA.
Pour la concrétisation de son ambition, l’Alliance pour le renouveau citoyen propose un pacte de stabilité national qui garantit à chacun le plein exercice de ses prérogatives, au nom de cette loi morale non écrite, mais supérieure à la loi de la République et qui exige de tous les acteurs l’acceptation de la primauté de l’intérêt national sur tous les individualismes.
M. GOITA a expliqué que le peuple malien était leur raison d’être tout en enseignant que la citoyenneté est une souscription quasi sacrée à un projet de bonne gouvernance publique. Le patriotisme, ajoute-t-il, est un sacerdoce qui engage tous les citoyens à porter leur fardeau dans la réalisation du bel édifice.
«Nous voulons que le Mali change et que les dirigeants soient exemplaires dans l’incarnation de cette responsabilité dont chaque citoyen du Mali est porteur pour l’avenir de son pays. Le monde rural est un générateur d’emplois dans un contexte de relance de la production et de lutte contre la pauvreté. La modernisation des instruments de production est une exigence de performance agricole. Pour faire rayonner le Mali sur la scène internationale, nous devons nous engager à faire autrement la politique. Faire la politique autrement, c’est favoriser l’émergence d’une nouvelle génération respectueuse, améliorer les pratiques, moderniser les méthodes, mettre en place de nouveaux outils de gestion du pays. C’est à ce prix seulement que nous réconcilierons les Maliens avec la politique servir et non se servir », a affirmé Luc GOITA.
PAR MODIBO KONÉ
Source : Info-Matin